Le 17 novembre, la Chambre administrative de la Cour suprême examinera le recours de l’Agent judiciaire de l’État (AJE) contre la décision du juge du tribunal de Ziguinchor ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales. Pour Alioune Badara Mboup, coordonnateur Pastef-Tivaouane, le 17 novembre marque l’audience cruciale à la Cour suprême, dépassant le simple recours gouvernemental contre la candidature de Ousmane SONKO.
« C’est l’avenir du Sénégal en jeu, la lutte pour restaurer la démocratie face à un tyran qui cherche à dicter nos choix », déclare Alioune Badara Mboup.
D’après lui, au-delà d’un simple procès, c’est la sauvegarde d’un projet politique promettant une souveraineté économique, mettant fin à la mal gouvernance et au chômage endémique.
« La destinée du pays repose sur cette décision, déterminante pour l’évolution politique et sociale du Sénégal.
Nous avons le choix entre mettre fin à ce système de prévarication de nos ressources ou continuer à vivre comme des esclaves dans notre propre pays », ajoute-t-il.