Dans un entretien accordé à igfm, Carlou D est revenu sur les secrets de sa montée en puissance après avoir explosé le Grand Thêatre de Dakar, vendredi dernier lors de son concert de nouvel an «Sagne Sagne Show». Le chanteur sénégalais a également évoqué ses fortes relations avec son public et son marabout Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du Mouridisme.
«Je fais partie des artistes qui ne sont jamais satisfaits. Mais, j’avoue que j’ai un sentiment positif malgré la difficile préparation de cet évènement. Je pense que le public ne peut pas le savoir, c’est quelque chose que je ne peux pas dire. Je suis fier de moi et de mes musiciens qui ont toujours été là depuis le début. Je remercie tout le monde», a-t-il affirmé, revenant sur son évènement du 1er janvier 2016. Et d’ajouter que «la soirée a coïncide avec les fêtes de fin d’année, donc c’est pour cela que beaucoup d’artistes n’ont pu faire le déplacement. Mais, je sais qu’ils auraient aimé être présents», a-t-il expliqué.
Sa complicité avec son public
J’ai une réelle complicité avec mon public, c’est vrai. Cela date de 2004 et je vois les mêmes têtes depuis toujours. A chaque que je joue, je remarque la même chose. C’est très important et je prie pour que ça aille de l’avant. Chaque année, on fait une rencontre avec les fans pour partager de bons moments. Cela date de 2004 et ça a commencé à prendre de l’envergure en 2006. Donc, c’est pour cela que chaque année, on organise cet évènement pour faire plaisir aux fans. On espère continuer sur cette lancée.
Ses relations avec Cheikh Ahmadou Bamba
Je prends très au sérieux Cheikh Ahmadou Bamba. C’est un repère, une référence, un exemple pour moi. C’est Cheikh Ahmadou Bamba qui m’a porté jusqu’à ce que j’arrive à ce niveau. Donc, c’est pour cette raison que je ne peux pas l’abandonner. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais lâcher Bamba.
Ses secrets
Je pense que c’est le travail et c’est très simple. Moi, je travaille sans regarder derrière ni écouter ce qui se dit. Ma philosophie reste le «Baye Fallisme». C’est une culture que je vis tous les jours. Donc, je ne peux que travailler encore plus dur.
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