Devant les parlementaires catalans réunis à la Generalitat, Carles Puigdemont, président de la région, a assuré que la région catalane avait « obtenu le droit à l’indépendance », après le référendum du 1er octobre. Tout en proposant la suspension de cette déclaration pour négocier.
Carles Puigdemont persiste devant le Parlement catalan. Le président de la région a assuré que la Catalogne avait « obtenu le droit à l’indépendance ». « La Catalogne sera indépendante », a-t-il assuré devant les élus de la région, dix jours après un référendum jugé illégal et contesté par le gouvernement du pays.
Mais le président séparatiste souhaite une « transition » vers la création d’une République dans cette région, et propose d’emblée de suspendre sa déclaration d’indépendance pour « tendre la main ». « Aujourd’hui la Catalogne fait un geste de générosité », dit-il, en appelant au dialogue et en suspendant la déclaration d’indépendance.
Pour lui, « le oui à l’indépendance a gagné par majorité absolue (les élections régionales de 2015, NDLR), puis deux ans après, il a aussi gagné, sous le coup des matraques ». Se voulant rassurant envers l’Espagne, il a lancé: « Nous ne sommes pas des délinquants. Nous ne sommes pas des fous. Nous ne sommes pas de putchistes. Nous sommes prêts à dialoguer. Nous n’avons rien contre l’Espagne. »
Indépendance, oui, mais…
Carles Puigdemont appelle donc à la médiation et aux négociations. Notamment avec les instances européennes. « Jusqu’à 18 fois de différentes façons, nous avons demandé à ouvrir un dialogue pour mettre en place un référendum comme ça a été le cas en Ecosse », a-t-il souligné.
La loi sur le référendum, en principe, prévoyait la mise en application de l’indépendance deux jours après la proclamation officielle des résultats. Mais les résultats n’ont pas vraiment été « proclamés » par une commission électorale comme prévu.
Avec Bfm Tv