Les réseaux sociaux ont encore fait des victimes. Cette fois-ci, ce ne sont pas des photos obscènes partagées sur WhatsApp qu’on a l’habitude de voir, mais c’est plus grave que ça. Il s’agit du président de la République du Sénégal, Macky Sall, qui a été caricaturé d’une manière odieuse et la photo a fait l’objet de partage sur WhatsApp.
Suite à la publication la photo caricaturée de son excellence Macky Sall, une femme du nom d’Ouleye Mané, sortie d’une école de journalisme de la place et qui s’active à Touba TV, a été arrêtée par la brigade de recherches. Elle a été cueillie chez elle et son téléphone saisi.
A noter qu’elle n’a été pas arrêtée seule pour cette affaire. Selon certaines informations, trois (3) autres personnes, sont actuellement en garde-à-vue.
Un des proches de Ouleye Mané a réagi sur les réseaux sociaux. «En tant que proche d’Ouleye, je tiens à laver son honneur entaché par un journaliste qui à écrit un article avec des erreurs alors qu’elle est en garde à vue et pas jugée. Tout d’abord Ouleye, n’est absolument pas l’auteur de cette caricature. En effet, une amie étrangère à qui on avait partagée cette caricature là lui a partagée via bluetooth surprise qu’elle ne l’ait pas vu ici au Sénégal étant donné qu’elle circulait beaucoup. Ouleye par la suite, l’a partagée via whatshapp dans un groupe d’amies au nombre de sept (7). Elle n’a aucunement rendu cela public et n’a rien commenté de politique ou autre sur le sujet. Et, d’ailleurs ce qui a pu amener la police à l’arrêter reste une énigme étant donné que son réseau était privé. Quand bien même, elle l’a partagée, j’ose croire au vu de vos commentaires bienvenus, que le président est un défenseur de la liberté d’expression comme il a pu le démontrer avec la regrettable affaire de charlie hebdo. Ce que cela nous a montré est que rien ne vaut de clouer au piloris l’auteur d’une caricature car on peut voir les dérives qui s’en suivent. Espérons qu’elle soit relaxée sinon ils devront enfermer les centaines voir les milliers de personnes qui ont sûrement partagées ce dessin. Et encore une fois, elle n’en est pas l’auteur et l’a partagé avec sept (7) personnes en privé. Continuez vos soutiens à Ouleye au nom de la liberté d’expression», a-t-il lancé.
L’enquête suit toujours son cours.
Pressafrik