Pour ce qui est des indépendants, ils peuvent désormais participer à toutes les élections, y compris aux élections locales qui, jusque-là, ne leur étaient pas destinées.
Seulement, ils devront s’en tenir aux nouvelles dispositions qui les obligent à recueillir « au moins 20.000 signatures », soit 0,5 % des électeurs inscrits, a indiqué Le Soleil.« Les signatures ne peuvent être recueillies dans une seule région, parce que le code électoral indique qu’il faudra 1000 signatures à recueillir dans, au moins, la moitié des régions, ce qui veut dire qu’il faut 7000 signatures obligatoirement à tirer des 7 régions, et ce qui reste, c’est-à-dire les 13.000 signatures, peuvent être recherchées dans une région de son choix », a expliqué Bernard Casimir Demba Cissé, non sans rappeler la caution de 15 millions de FCfa à verser par les indépendants pour participer aux prochaines législatives.
L’autre innovation majeure concerne les Sénégalais de la diaspora. Quinze nouveaux députés de la prochaine Assemblée nationale proviendront de cette diaspora. Pour une meilleure rationalisation de la diaspora, huit départements ont été créés à travers le monde. Seulement, compte tenu de la non fiabilité des statistiques par rapport à la taille démographique, la répartition des sièges (nombre de députés) se fera en fonction de l’électorat.
« A l’intérieur du pays, concernant la répartition des sièges, chaque fois qu’un département atteindra 170.000 habitants, il faudra lui dédier au minimum 2 députés. Et à l’extérieur du pays, si dans un département, vous avez un électorat supérieur à 40.000, dans ce département, ce pays qui aura plus de 40.000 aura immédiatement 2 députés », a signalé le directeur de l’Information et de la Communication.