Cancer du col de l’utérus: l’homme, le principal agent transmetteur…

Le cancer du col de l’utérus est la «deuxième cause de mortalité par cancer chez les femmes dans les pays en développement et la première chez la femme africaine.
On dénombre 493 000 nouveaux cas par an dans le monde et 273 000 décès, dont 80 dans les PED », indique le Centre René Labusquière, Institut de Médecine Tropicale.
L’homme est le plus souvent le porteur du virus HPV ou papillomavirus; il peut donc contaminer ses partenaires sans pour autant être infecté par le virus (car l’homme n’a pas d’utérus), renseigne sante-medecine.journaldesfemmes.com. La même source met en garde : « les pratiques du s3x3 oral sont également à considérer comme « exposition » pour ce type de virus ».

Qu’on y prenne garde, le cancer du col de l’utérus est une maladie s3xu3llement transmissible. L’agent pathogène de la maladie est un virus appelé HPV ou papillomavirus. Donc à travers des rapports s3x3els, le virus peut infecter le p3nis, l’¤nus, la v¤lve, le col de l’utérus. Contrairement au sida qui se transmet par secrétions corporelles, le virus HPV se transmet par contact de la peau, des muqueuses,… liste le site tpe-causesccu-vaccin.e-monsite.com. Selon la même source, « les relations multiples avec différents c¤ncubins et l’emploi de jouets s3xu3ls favorisent l’infection » ; mais aussi « les rapports s3xu3ls à un âge précoce, la multiplicité des partenaires, le fait d’avoir eu plusieurs enfants (multiparité), le tabagisme, l’utilisation prolongée de contraceptifs hormonaux…», renseigne e-cancer.fr.

Le cancer du col de l’utérus progresse de manière exponentielle en Afrique subsaharienne, « avec plus de 75 000 nouveaux cas et prés de 50 000 décès par an », selon la revue Médecine et Santé Tropicales 2017, no 27.

D’après ladite revue, l’Organisation mondiale de la sante a annoncé que « le cancer du col tuera d’ici 2030 plus de 443 000 femmes par an dans le monde dont près de 90 % en Afrique sub-saharienne ».

Pour prévenir le cancer du col, il faut effectuer « au moins tous les 2 ans, le test frottis cervico-vaginaux », prévient santescience.fr. En ce concerne son traitement, il dépend du stade d’évolution de la maladie. Cependant, il existe un vaccin contre le papillomavirus qui confère une immunité de 5 ans et permet la prévention du cancer du col de l’utérus, rapporte la même source.

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