Lors du lancement officiel de la plateforme de déclaration des médias, vendredi, le ministre de la Communication et des Télécommunications a fait des révélations saisissantes concernant certaines entreprises, qu’elles soient nationales ou internationales.
Le Sénégal est un pays de paradoxes. Les étrangers qui y arrivent profitent des avantages sans contrepartie. C’est ce qu’a souligné le ministre de la Communication en révélant que Canal+, présent au Sénégal depuis plus de trois décennies, ainsi que d’autres entreprises internationales, ne disposent d’aucune licence de distribution.
Selon le ministre, ces entreprises, qu’elles soient de télévision ou de radio, n’ont pas d’autorisation formelle. Aujourd’hui, tous les distributeurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers, opèrent sans autorisation.
Il a découvert que certaines entreprises, présentes depuis 33 ans au Sénégal, n’ont jamais obtenu d’autorisation. De plus, les redevances qu’elles paient sont dérisoires et ne permettent pas de s’acquitter des impôts dus. Parmi ces entreprises, il a cité Canal+ comme exemple, mais il en existe d’autres dans la même situation.