Bintou Diallo ex coordinatrice coordonnatrice du MPCL au Canada, vient de rejoindre le candidat Idrissa Seck avec armes et bagages. Dans un post parcouru par exclusif.net, cette jeune dame explique les raisons de son ralliement.
« J’ai choisi le président Idrissa Seck pour son expérience et son offre politique après concertation avec le leader du mouvement Gueum sa Bopp, Bougane Guéye Dany, avec qui nous avons mené une réflexion basée sur les besoins du Sénégal. Pour être à la hauteur de la responsabilité qui nous incombe tous, faire le meilleur choix au moment opportun pour un Sénégal fière, fort, renouvelé et émergent », soutient Bintou Diallo.
Elle ajoute que cette démarche répond, dans la foulée, à la sollicitation de Rewmi Canada qui, par une délégation conduite par le coordonnateur général Akane Ndoye ont eu la courtoisie de me rendre visite pour accorder nos violons afin de mener notre coalition à la victoire au soir du 24 février 2019. « Le Sénégal a besoin de renouer la confiance avec ses dirigeants. Ces derniers doivent être des références en vertu et en compétence. »
« Il ne faut ni bruler ni déchirer nos cartes d’électeur »
Sur la sortie du président Abdoulaye Wade, Binta dira qu' »au moment où le vote devient un privilège et non un droit (vision mackiste), ne pas voter le 24 février 2019 reviendrait à hypothéquer l’avenir de notre cher pays. Il ne faut ni bruler ni déchirer nos cartes d’électeur. Il faut soutenir et voter pour un candidat ayant la capacité de fédérer la majorité des forces vives de la nation sénégalaise pour en finir avec ce régime prédateur de Macky Sall. Impulser un changement radical et effectif devient impératif. »
Pour elle, « la majorité de nos concitoyens remette en question la crédibilité de l’action politique à juste titre. Depuis 2012, la corruption, la tromperie, le wax waxet, la méchanceté, l’utilisation de la justice et des moyens de l’État à des fins politiques font rage au détriment d’un peuple laissé à lui-même faisant face à des tragédies socio-économiques », dénonce Mme Diallo
« Nous avons tous été témoin des tensions sociales sans précédent à l’instar du mouvement Yeugueul Guesseum dans la santé, les pannes répétées des machines de la radiothérapie, les grèves incessantes dans l’Éducation nationale (plus de 40 mille étudiants des écoles privées dans la rue). Nous n’oublions pas le meurtre de l’étudiant Fallou Sène (Paix à son âme) pour le payement des bourses. Au même moment, les deniers publics sont dilapidés et détournés de leurs objectifs. Macky Sall agissant comme un préfet de la République française accordant les contrats les plus favorables à leurs entreprises alors que le taux de chômage des Sénégalais bat des records (5 points de plus selon l’ANSD depuis 2012). »