Le vainqueur de la CAN 2019 est connu depuis vendredi 19 juillet. L’ Algérie a surpris le Sénégal, qui caressait le doux rêve de remporter sa première Coupe d’ Afrique des nations. Pour Pape Diouf, ex-dirigeant de l’ Olympique de Marseille, les Lions de la Terenga ne peuvent que s’en prendre à eux-mêmes.
La CAN 2019 échappe au Sénégal
Le sort du Sénégal a été scellé dès la deuxième minute de jeu. Le tir de Baghdad Bounedjah, contré par Sané, un défenseur algérien, finit sa course dans les filets d’ Alfred Gomis. Les joueurs d’ Aliou Cissé ont couru en vain derrière le but égalisateur sans pouvoir revenir à la marque. La CAN 2019 s’achève avec une triste note pour les partenaires de Sadio Mané avec la consécration de l’ Algérie.
Contrairement à ceux qui avancent que les Lions de la Terenga ont manqué de chance, Pape Diouf estime que « le Sénégal a sa part de responsabilité dans cette défaite ». L’ancien président de l’Olympique de Marseille, invité sur le plateau d’une chaîne de télé française, a ajouté que « les joueurs sont passés à côté de toutes les balles arrêtés. Ils ont manqué d’efficacité devant le but ».
Avant le coup d’envoi de la finale de la CAN 2019, Pape Diouf s’était confié à nos confrères lepoint.fr. L’ex-journaliste sportif a livré son bilan de la compétition de football la plus prestigieuse du continent africain. « Pour moi, c’est une CAN qui n’a pas donné quelque chose sur le plan du jeu, sur le plan de la flamboyance. Les matches étaient assez ternes, même très ternes. Certes, on a vu certaines nations comme Madagascar renverser de plus grandes équipes qu’elle. Sinon, aucun match ne reste dans les mémoires », a soutenu Mababa Diouf, de son vrai nom.
Et le Sénégalais d’ajouter : « Une seule équipe a marqué mon esprit : l’Algérie. Parce que l’Algérie a été l’équipe la plus conquérante, la plus joueuse. Pour le reste, le Sénégal, qui a en son sein d’excellents footballeurs, n’a pas vraiment séduit. Il a été solide. Il a été là où il fallait. Il a gagné des matches, mais on n’a pas vu le Sénégal de 2002. Le Sénégal de Diouf était plus flamboyant. »
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