L’ancien gardien de but des Lions, Cheikh Seck qui reconnaît la rareté de très grands portiers sur le continent comme dans la décennie 90, invite les jeunes à accepter de « souffrir » pour élever leur niveau.
« Dans la décennie 1980-1990, l’Afrique regorgeait de gardiens de talent, de très haut niveau » a-t-il rappelé à l’agence de presse sénégalaise, soulignant que ces derniers ont accepté de souffrir pour arriver à ce niveau.
« Personnellement, j’étais au Sénégal mais je ne travaillais pas moins de deux heures par séance et à la fin, je m’astreignais à du spécifique » s’est souvenu l’ancien gardien de but du Jaraaf.
« Le poste étant sensible, une erreur se paie cash et c’est pourquoi, nous travaillons comme des fous pour mériter la confiance de nos coéquipiers et des dirigeants » a-t-il dit, soulignant que seul le travail permet de s’élever.
L’ancien portier international qui a joué quatre phases finales de CAN (1986, 1990, 1992 et 1994) a fait remarquer que la concurrence était aussi nationale qu’internationale.
« La Côte d’Ivoire avait Gouaméné (Alain), il y a Nkono et Bell au Cameroun, Badu Zaki au Maroc et tant d’autres gardiens qui ont donné des lettres de noblesse au poste » a-t-il rappelé, soulignant qu’il n’est pas facile d’arriver derrière ces talents et fortes personnalités.
« Durant ma carrière, il y a certains qui disaient que j’étais moins fort que les Mandiaty (Fall) et autres Mansour (Wade), aujourd’hui, c’est la même chose pour les successeurs de Tony (Sylva) » a-t-il dit, réfutant l’absence de gardiens de talent.
« Nous tenons avec Pape Seydou (Ndiaye) et Cheikh Bamba (Thioub) du Jaraaf, des gardiens avec de très grandes qualités » a estimé l’ancien portier international. Cheikh Seck a souligné qu’il n’y a pas de complexe à avoir par rapport à ceux évoluant sur le plan international.
« Nous avons bossé sur place avant de connaître une carrière professionnelle en Afrique » a rappelé l’ancien portier de l’Espérance de Tunis, indiquant que seul le travail fait la différence.