La campagne agricole 2017-2018 se déroule dans de « bonnes conditions » dans la vallée du fleuve Sénégal où les premiers semis de mil et d’arachide notamment sont en phase de maturation en attendant les récoltes, a indiqué mardi le directeur régional du développement rural (DRDR) de Saint Louis, Mamadou Baldé.
Selon lui, les semis de mil datant de juin sont actuellement en phase de maturation, la deuxième vague de semis étant dans une période de grenaison.
« L’arachide est en maturation avec des échappées en bon état, tandis que le riz, semé depuis le mois de juillet, est au stade tallage, d’élongation des tiges et de traitement à l’herbicide« , a expliqué le DRDR de Saint-Louis, indique l’agence de presse sénégalaise.
Dans un entretien avec l’agence de presse sénégalaise, il a ajouté que le « niébé », en maturation/fructification », entre dans sa période de récolte, alors que le maïs par contre « est en état de montaison« .
Au total 240, 5 mm de pluies ont été enregistrés dans la région de Saint-Louis qui présente une pluviométrie déficitaire en 2017 par rapport à l’année dernière, sauf à Richard Toll, où la pluviométrie a été excédentaire de 30,6 mm, selon Mamadou Baldé.
Pour ce qui est des cultures irriguées, il a fait état d’un développement végétatif satisfaisant, soulignant que la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS) a donné suite à 561 demandes de financement portant sur 13, 498 hectares, soit 4, 530 milliards de francs CFA pour l’hivernage 2107-2018.
Le directeur régional du développement rural signale par ailleurs que pour la riziculture, les prévisions d’emblavure de périmètres rizicoles portent à ce jour sur 40 000 ha, sur un total de 43.577 ha représentant aussi bien le riz et d’autres spéculations.
Le total des « superficies façonnées » s’élève à 21.922 ha, les semis/repiquages représentant 21.871 ha, dont 21.331 ha pour le riz, soit « un taux de réalisation de 50,18% des prévisions d’emblavure toutes spéculations confondues et de 53,32% des prévisions pour le riz », a poursuivi M. Baldé, conclut la même source.