Au camp Pénal de Liberté 6, les détenus ont entamé depuis ce lundi 26 février 2018 une grève de la faim et les mouvements d’humeur avaient commencé depuis vendredi dernier. Ils protestent contre les mauvaises conditions auxquelles ils sont confrontés.
Le président de l’Asred, Ousmane Sall, interrogé par la Rfm s’insurge et relaye la correspondance que ces derniers lui ont adressée. « Ils nous ont envoyé une correspondance et affirment les mauvaises conditions qu’ils subissent au quotidien comme des actes de torture, de maltraitance entre autres », se plaint-il.
A l’en croire, « il urge que le président de la République intervienne dans les plus brefs délais, avec au préalable des correspondances adressées à l’Observatoire National, de même que les associations des droits de l’homme entre autres », révèle-t-il.
Pour le président de l’Asred, « au Sénégal, il n’y a pas de prisons, mais des concessions léguées depuis l’époque coloniale. L’exemple le plus criard est Rebeuss, érigé en 1929 et qui accueille aujourd’hui 2200 détenus alors que sa capacité ne dépassait pas 500 », se désole ce dernier.