Trois jours après l’attentat de Nice, trois nouvelles personnes ont été interpellées ce dimanche matin et placées en garde à vue. Grâce aux auditions et à l’analyse du téléphone du tueur, on en sait plus sur le déroulé de cette soirée du 14-Juillet et sur la préparation de l’attentat. Un SMS envoyé peu avant la tuerie évoque des « armes ». Les enquêteurs cherchent d’éventuels complices Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, peut-on lire sur Rfi.
Trois personnes ont été arrêtées ce dimanche 17 juillet dans le cadre de l’enquête sur l’attaque au camion perpétrée le 14 juillet sur la promenade des Anglais à Nice. Deux personnes, un homme et une femme, ont été interpellées dans la matinée, et une troisième dans l’après-midi. Au total, sept personnes sont actuellement en garde à vue. Parmi elles figurent cinq membres de l’entourage du tueur et un couple d’Albanais dont l’homme est soupçonné de lui avoir fourni le pistolet.
L’analyse du matériel retrouvé à bord du camion et au domicile de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel commence à livrer des informations précieuses. Les enquêteurs ont ainsi découvert que peu avant de foncer dans la foule, l’homme avait envoyé un SMS se félicitant de s’être procuré un pistolet 7.65 et évoquant la fourniture d’autres armes. Le chauffeur-livreur tunisien de 31 ans s’est également pris en photo au volant du camion entre sa location le 11 juillet et le soir du carnage, avant de l’envoyer par texto. Plus de 200 enquêteurs sont mobilisés pour identifier les destinataires de ces messages. Car l’enquête s’attelle toujours à déterminer si Mohamed Lahouaiej-Bouhlel a bénéficié de complicités et les liens éventuels qu’il pouvait entretenir avec la mouvance jihadiste.