Un fait divers alimente les discussions au Cameroun. Un employeur a assené plusieurs coups de machette à son employé. Selon les informations, l’employeur accuse son employé de n’avoir pas versé la recette journalière, laquelle s’élève à 3000 FCFA.
En effet, les faits se sont produits le 1er mai, journée consacrée à la célébration de la fête de travail à Bafia, comme dans toutes les autres contrées de la planète. Informés, de l’horrible scène, les employés se sont dépêchés sur les lieux, dans l’intention de prêter mains fortes à leur collègue. C’est ainsi qu’ils ont passé à tabac leur employeur, avant de le laisser dans un état jugé critique.
La chaîne de télévision camerounaise qui donne l’information, renseigne dans son reportage que, l’employeur et l’employé sont tous deux admis dans le centre régional de la localité.
De l’avis de bon nombres de camerounais, cet acte qui s’est produit dans la journée dédiée aux travailleurs a tout son sens. Pour certains, cet acte expose les dures réalités auxquelles sont confrontées les travailleurs Camerounais, dans leur ensemble. Pour d’autres, l’acte de l’employeur démontre bien le niveau d’ignorance de certains Camerounais vis à vis des lois, notamment, celles stipulant que nul ne peut se faire justice soi-même.
La fête de travail dans la ville de Bafia, dans le centre du Cameroun, a donc connu une ambiance particulière. A la place d’un défilé, et la prise en compte des revendications des travailleurs de cette structure, c’est plutôt à une scène de barbarie, à laquelle ces derniers ont eu droit.
Soulignons qu’au Cameroun, la Loi n°92-007 du 14 août 1992 établit les modalités pour l’accomplissement personnel et professionnel du travailleur. Les travailleurs sont protégés par le code du travail, qui oriente, détermine le type de contrat, le salaire et les conditions de travail auxquelles ils doivent avoir droit.
