Depuis le 29 novembre 2016, les cours sont suspendus dans les universités, collèges et écoles dans plusieurs villes des deux régions anglophones du pays.
Fin juillet, le comité des affaires publiques du « Southern Cameroon », la région anglophone du Cameroun, a réclamé la partition du pays aux Nations unies.
En décembre 2016, dans un mémorandum sur les agitations dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun adressé au président Paul Biya, les évêques des régions anglophones avaient demandé un retour au fédéralisme pour que la présidence du pays soit alternée entre anglophones et francophones.
Ils dénoncent depuis plusieurs semaines leur « marginalisation » dans le partage du pouvoir et des richesses du pays.