Lors d’une séance de travail tenue le même jour avec son homologue René Sadi, il a promis l’éradication rapide du mouvement jihadiste : «Les adeptes de Boko Haram ne sont pas des citoyens normaux. D’ailleurs, bientôt, on n’en parlera plus.»
Au terme d’une séance de travail à huis clos, les deux parties ont réaffirmé leur détermination à œuvrer en harmonie en mettant en exergue les affinités entre leurs pays qui partagent une longue frontière terrestre et maritime.
Le Cameroun et le Nigeria ont ainsi souligné l’impérieuse nécessité d’une concertation active et permanente sur les sujets d’intérêt commun et particulièrement la lutte contre le terrorisme.
Ils se sont aussi engagés à intensifier la lutte contre le trafic transfrontalier des armes, à travers lequel semble notamment s’approvisionner la secte islamiste.
Après Yaoundé, la capitale camerounaise, Abdulrhaman Bello Bandazau a mis le cap mardi sur le camp de réfugiés de Minawao (Extrême-Nord), qui abrite aujourd’hui quelque 60.000 ressortissants nigérians fuyant les exactions de Boko Haram dans leur pays.