Hayatou ou n’est plus à la tête de la Confédération Africaine de Football. Il est parti par la petite porte d’un vote qui ne l’a pas seulement défait mais dénudé et humilié. Un immense ouf de soulagement est dégagé en Afrique. Mais pour le Sénégal, ça murmure. Le Fédération Sénégalaise de Football est entre les mains d’un immuable Président dont le génie est d’en faire un grenier de forfaiture et d’échecs. Et si ce qui est arrivé à la CAF advenait à la FSF ? Question ou souhait ?en tout cas ça marmotte déjà ça et là.
L’actualité politique et religieuse ont pratiquement font ombre sur le déracinement du Camerounais de la tête de la Confédération Africaine de Football. Ce fut une revendication du monde footballistique africain. Des décennies à la tête d’une structure continentale furent trop, excessive et à la limite indigeste. On n’en a vu ni à la tête de l’Union Africaine ni au niveau de toutes les institutions africaines. Seul dans le monde du Football n’a existé cette boulimie qui a fini par en faire perdre le goût
Au Sénégal, Me Augustin Senghor, homme politique et Maire de Gorée, trône depuis des années à la tête de la Fédération Sénégalaise de Football. Jusqu’ici, il n’a pas encore fait sonner ses étriers pour une équipe nationale qui gagne et porte au pinacle le Drapeau national pour que la Nation trouve dans le Foot Ball des raisons d’être fiers, plus fiers et davantage fiers. Seulement, au-delà de l’anthologie de défaites et d’échec, le Football sénégalais claudique en raison d’un clanisme partout décrié, de coups bas conspirateurs, de complots clandestins et d’intrigues de bas étage.
Des actes sombres alimentent des soupçons aussi bien au niveau des Lions et des Lionceaux avec des primes qui parfois tardent sans que des raisons concluantes et convaincantes ne soient données et des failles qui sapent le moral et brisent des élans. Selon des sources, la FSF est une véritable caserne d’Ali Baba. Peu de membres du Bureau sont nourris de sacerdoce si bien qu’une obligation de résultats et de comptes rendus aurait dû être codifiée pour une gestion transparente qui impose le consensus.
Ce qui est indubitable est que cette FSF a besoin d’une véritable cure contre une sombre gestion de mitre et de hausse col comme il en est ainsi avec la CAF aujourd’hui dépoussiérée !