En ce moment il ne fait pas bon d’être dans le PDS…Les démons de la division guettent ce grand parti vieux de 45 ans…Un vent de rébellion souffle dans les rangs des libéraux qui n’apprécient surtout pas la manière dont est géré le parti depuis…Doha par téléphone !
Wade en eaux troubles
Le patriarche du PDS qui a choisi de placer son fils comme candidat et de se battre pour lui au détriment de la survie du parti est de plus en plus décrié au sein du parti démocratique sénégalais (PDS). Les militants lui reprochent sa gestion de la présidentielle. Pour la première fois, depuis les élections présidentielles successives de 1978, 1983, 1988 et 1993, 2000, 2007 et 2012, le PDS ne présentera pas de candidat en 2019…Et tout ça par la faute de Karim Wade qui s’est entêté et de son père qui l’a suivi dans son entêtement.
Et ce n’est pas tout car les libéraux reprochent aussi à Wade la gestion du parti centralisée entre les mains de son fils Karim toujours à Doha.
« Toutes les décisions sont prises à partir de Doha et souvent ce sont les karimistes qui nous donnent les nouvelles directives du parti prises depuis Doha. Certains communiqués se font dans les couloirs après avoir été balancés depuis Doha et le vieux ne gère rien du tout. Comme si son fils avait déjà pris les rênes du pouvoir dans le parti » déclare un membre du comité directeur du parti qui soutient Madické Niang…
Un autre militant renchérit : « Le PDS continue de se vider de ses militants depuis le mensonge de Karim sur son retour et sa mainmise sur le Parti. C’est lui qui manipule le Vieux depuis Doha. Tout ce que dit le Vieux lui est dicté par son fils. Les directives sont marquées sur une feuille que traîne le vieux. C’est Karim l’homme fort du PDS. Tous les fidèles sont partis, Madické, Samuel, Pape samba, Farba, Babacar Gaye… »