Suite à l’article de xibaaru du mercredi 30 décembre relatif au « conflit » entre la Communauté Sérère et le Consulat de France, beaucoup de sénégalais se sont rapprochés de la rédaction de votre site préféré pour crier leur désarroi face à ce qu’ils appellent de l’arnaque et du colonialisme de la part du Consulat de France.
D’investigation à investigation, xibaaru a pu démasquer l’identité de la personne qui piétine et crache sur les demandes de visa des ressortissants sénégalais.
En effet il s’agit d’une femme qui milite pour le Front Nationale de Marine Le Pen. Raciste, grosse, méchante et vilaine, elle a horreur de voir des visages noirs.
D’ailleurs, cette Toubab est souvent confrontée à des difficultés de procédures avec ses collègues connus pour être plus compressibles et plus souples sur les dossiers de demandes de visa.
Et d’après nos sources, C’est cette même femme, membre active du parti de Le Pen qui avait refusé le visa à l’élève Bousso Dramé, au feu Professeur Sangaré et à la styliste Mame Fagueye.
C’est encore elle qui retarde ou refuse d’octroyer les visas aux étudiants pour leurs études et aux sénégalaises qui doivent se rendre en France pour des missions. Juste pour vous dire la haine que nourrit cette militante de Le Pen envers les noirs, elle s’était même permis de refuser le visa d’entrée en France à une écrivain qui devait animer un débat à Paris. Ce qui était frustrant et écœurant c’est que cet écrivain de lettre avait l’habitude de se rendre en France sans aucun souci.
Aujourd’hui pour prétendre à un visa Schengen pour les artistes, le Consulat de France soumet le demandeur à la fourniture d’une longue liste de documents et papiers administratifs, qui souvent coûte une fortune, savoir :
– Une réservation d’hôtel confirmée
– Un billet d’avion aller-retour
-Un contrat de travail avec le producteur basé en France
– Une attestation de prise en Charge délivrée et signée par le producteur
– Un contrat signé par le producteur
– Un facture du payement de la salle où doit avoir lieu le spectacle
– Une carte d’artiste membre de l’association des métiers de la musique
– Une assurance voyage
– Les trois derniers relevés bancaires de la société du producteur
– Un permis de travail au nom de chaque artiste délivré par la direction de la main d’œuvre étrangère en France donnant autorisation à l’artiste de venir travailler en France pour la période de ses productions.
– Des frais de visa variant entre 47 500 et 65.000 CFA pour chaque demandeur selon l’urgence de la demande de visa.
Toutes ces pièces ont été fournies et les conditions remplies par les artistes de la Communauté Sérère. Mais voilà que la dame, membre du front national, celle qui sème la pluie et le beau temps, jette tout à la poubelle.
Pour ne pas perdre les 25.000 euros déjà investis, la Communauté Sérère est en pourparlers avec le producteur afin qu’il leur trouve d’autres dates pour leur événement. La Communauté Sérère est dans ses états et compte saisir directement l’Ambassadeur et le Consul pour leur demander de prendre leurs responsabilités face ce qu’elle appelle de l’esclavage déguisé.
L’Association Culture Sans Frontière en accord avec les artistes sérères et le champion de lutte Yekini comptent continuer le combat pour faire valoir leurs droits et demander une réparation du préjudice subi.
Après avoir dépensé près de 25000 euros, la Communauté Sérère ne compte point baisser les bras dans son conflit qui l’opposer aux services consulaires de l’ambassade de France.
L’art et le sport n’ont pas de frontières…
Aïssatou Doucouré , xibaaru.com