Le Centre des opérations d’urgence (Cous) du ministère de la santé a organisé ce mercredi, en collaboration avec la direction des maladies infectieuses de l’hôpital Fann, un exercice de stimulation pour la prise en charge d’un éventuel cas d’Ebola. « L’objectif de cette opération est de tester ce nouveau dispositif ainsi que l’aptitude des agents face à un cas réel » a expliqué Dr Sadiya Aidara, Coordonnatrice des simulations au Cous. D’après Dr Aidara, un cas d’Ebola qui a été admis à l’hôpital Phillipe Maguiléne Senghor. Ce malade qui est revenu de la Guinée, il y a quinze jours. Il vomissait et avait de la fièvre. Du coup, un dispositif a été mis en branle. «Le service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann où le dispositif était déjà aménagé, a procédé à son interrogatoire pour sa prise en charge et injonction de médicaments» a expliqué Dr Sadiya Aidara sur l’exercice de stimulation. Plusieurs corps tel les éléments de la brigade nationale des sapeurs-pompiers, les éléments de la Croix-Rouge ont part à l’exercice depuis l’identification du cas jusqu’à l’inhumation puis l’exhumation et passant le traitement en respectant toute les procédures. «La simulation fait partie intégrante des activités qui doivent se tenir. Cet exercice important va permettre aux agents de mieux prendre en charge le volet psychologique. Cette simulation permet aux équipes de savoir comment s’y prendre pour le traitement d’un cas», a fait comprendre le professeur Moussa Seydi, chef du département des maladies infectieuses.
Pour Dr Ablaye Bousso, et exercice qui ressemble à un jeu n’est pas facultatif. « C’est obligatoire. Il faut s’attendre à ce qu’il y ait des cas dans la sous-région» a soutenu Bousso. Ce dernier a d’ailleurs renseigné qu’«Au niveau des services