Les Britanniques ont voté en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE). « The Africa Report » fait le point sur les conséquences possibles en Afrique : volatilité des marchés, pression sur les conditions de financement, renégociation d’accords commerciaux…
Selon l’économiste en chef pour l’Afrique de la banque Standard Chartered, les conditions de financement sur les marchés internationaux, « déjà difficiles, le deviendraient encore davantage », indiquait-elle jeudi. « Les accords commerciaux de plus long terme devront être revus dans un cadre d’incertitude macro-économique qui pèsera sur la croissance. »
Au Kenya, par exemple, le gouverneur de la Banque centrale, Patrick Njoroge, a estimé que le pays pâtirait de la récession globale enclenchée par la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne (UE). En Afrique du Sud, le « Brexit » pourrait faire perdre 0,1% de croissance à l’économie, déjà proche de la récession.
Nombre d’accords commerciaux entre le Royaume-Uni et des pays africains devront probablement être renégociés puisqu’ils ont été conclus via l’UE. Les principaux pays affectés seront l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Botswana, l’Angola, le Kenya, le Ghana et le Sénégal, avec lesquels, selon Barclays, 80% des exportations britanniques en Afrique subsaharienne se font.