Salihou Keita a tenu à répondre au Pds qui a invité les Sénégalais à accueillir le président français, Emmanuel Macron, avec des brassards rouges. Le responsable Apr à Dakar-Plateau, dans le communiqué parvenu à Senego, a fustigé cette attitude anti-républicaine des libéraux.
Une frange de l’opposition, particulièrement le Pds, veut accueillir Macron avec des brassards rouges. De l’avis de M. Keïta, « cette opposition en perte de vitesse, à l’approche des élections présidentielles, en manque criard de popularité, se permet de discréditer le président Macky Sall en essayant de manipuler, comme à son habitude, les populations Sénégalaises ».
« Le Pds doit revoir sa copie, surtout lorsqu’il appelle à boycotter la venue de Emmanuel Macron au Sénégal. Parce que ce n’est pas une affaire de politique. Jusqu’à présent, il n’arrive pas à avaler la pilule que Macky Sall soit à la tête du pays, qu’il soit leur président de la République. Au delà de la personne de Macky Sall, c’est le Sénégal. Ce n’est pas Macron, c’est la France. Nos deux pays sont liés par l’histoire et l’économie, avec des retombés considérables« , renchérit le responsable politique de Dakar Plateau.
Sur ce, il considère qu’avec les ressources dont regorgent le Sénégal, avec le pétrole et le gaz, le pays a tout à gagner en nouant des relations avec la France car, estime-t-il, « le Sénégal ne peut pas les exploiter. C’est ça la réalité. On ne peut exploiter ces ressources là sans l’accompagnement de la France, des pays occidentaux. En ce qui nous concerne, c’est l’histoire qui nous lie avec la France. Elle doit venir nous accompagner. Je dis qu’entre la France et le Sénégal, c’est du gagnant gagnant« .
« Le Pds, qui a invité les Sénégalais à boycotter le président Macron, se trompe de registre d’analyse. Heureusement que parmi eux, ils y en a qui sont républicains et qui ont compris. Je veux citer Ahmed Fall Braya, à Saint Louis. Donc, j’exhorte les Sénégalais, les Saint Louisiens à se mobiliser pour un accueil triomphal de notre ami, le président Macron », conclut Salihou Keïta.
