La Cour Suprême du Sénégal a annulé, ce jeudi 9 novembre, la décision de suspension du signal du groupe de presse Walfadjri par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). Toutefois, Cheikh Niass ne compte pas s’en arrêter là. Il réclame, tout bonnement réparation.
« Cette semaine de suspension a engendré des dizaines de millions de francs Cfa de manque à gagner… Ce qui avait incité le groupe de presse à organiser un sit-in devant ses locaux pour protester contre cette mesure… Il s’y ajoute, lorsqu’il s’est agi de la répartition des subventions à la presse, le montant alloué au groupe est passé de 70 millions en 2022, à 20 millions en 2023. Une baisse justifiée, par le ministère, par les sanctions infligées au groupe« , a regretté Cheikh Niass, repris par WalfQuotidien.
Il poursuit : « Or, les textes indiquent qu’il ne peut y avoir de pénalité qu’en cas de sanction du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie (CORED)… Cela n’a pas arrêté le ministère de la Communication, maître d’œuvre de la répartition de ces subventions, à persister dans sa logique, mettant en exergue les mesures du Cnra« .
A cet effet, le patron du groupe de presse Walfadjri estime que son entreprise est en droit de réclamer la restitution de ses fonds pour, dit-il, « pallier en partie aux préjudices subis« .