Lors de leurs auditions devant la juge, deux des auteurs du braquage contre Kim Kardashian à Paris ont exprimé des regrets sur le déroulé des faits. Ils se sont montrés compatissants envers la it-girl américaine.
Le 9 janvier 2017, la police française avait arrêté 17 suspects dans l’affaire du braquage contre Kim Kardashian , perpétré dans un hôtel de luxe à Paris le 3 octobre 2016.
Depuis sept mois, les enquêteurs cherchent à comprendre le déroulé exact des faits et la composition complète de cette équipe de malfaiteurs. Le 19 juin, deux des braqueurs ont exprimé des remords et des regrets devant la juge d’instruction comme le révèle le site LCI.
Aomar Ait-Khedache, surnommé le vieux, s’est donné le beau rôle. Ce multi-récidiviste a tenté d’apaiser la situation quand il a vu Kim Kardashian complètement paniquée et en pleurs devant ses braqueurs, qui lui ont dérobé plus de 9 millions d’euros de bijoux et autres accessoires. « Je lui ai dit de se taire en français pour calmer la situation car je n’étais plus à l’aise. Je voulais la rassurer. J’étais venu dans le but de bousculer quelqu’un et de repartir« , a-t-il indiqué avant de se déclarer désolé d’avoir mis « cette dame dans cet état. » Il n’approuve pas du tout les méthodes trop violentes de ses « collègues » d’un soir : « L’affaire a pris des proportions qui n’étaient pas prévues. Je parle de l’arme et des menottes (…) J’ai même pensé à partir sans rien prendre. »
« Des regrets, j’en ai eu 5 minutes après »
Egalement membre de cette équipe de braqueurs, Yunice Abbas, qui s’apprête à fêter ses 64 ans en prison, a été touché en apprenant les déclarations de Kim Kardashian lors de son récit devant les policiers parisiens.
La femme de Kanye West s’est vue mourir ce soir-là comme elle l’a révélé dans son émission de téléréalité, L’Incroyable Famille Kardashian. « Ben, c’est dur, ce qu’elle raconte, la manière dont elle l’a vécu. C’est un peu difficile, je ne sais pas quoi vous dire« , s’est excusé le délinquant sexagénaire.
Rapidement, Yunice Abbas a été rattrapé par des remords : « Des regrets, j’en ai eu 5 minutes après avoir quitté les lieux car je n’ai pas aimé la situation, le flottement, les hésitations, il y a eu toute une ambiance, un contexte qui ne m’a pas plus du tout. Après cette lecture, je regrette amèrement mais je ne peux pas revenir en arrière. » Aomar Ait-Khedache, désigné comme le cerveau de l’opération par les enquêteurs, nie cette thèse. Il affirme avoir été recruté par un homme dont il refuse toujours de donner l’identité.
Source closermag