Qu’il le reconnaisse ou non, le Président de la République du Sénégal Macky Sall est en train de se mordre les doigts en ce moment. Le pays sort d’épreuves terribles. Pendant des jours, le pays était en proie à des scènes de violence sans précédent. Des scènes de violence qui ont occasionné une dizaine de morts. Des édifices publics et privés ont été saccagés et pillés.
Jamais le Pays de la Teranga n’avait connu autant de scènes de violence. C’est que les Sénégalais ont profité de l’affaire Ousmane Sonko pour dire non à l’injustice. Non à la confiscation de la liberté, non à l’arrogance. Il faut dire qu’en matière de liberté et de démocratie, le Sénégal n’est plus un modèle en Afrique. La liberté, la démocratie ainsi que les droits de l’Homme ne cessent de se restreindre. Pire, il y un sentiment d’injustice qui anime les populations qui crient à l’instauration de la politique du « Coumba am ndèye, Coumba amoul ndèye » (deux poids, deux mesures).
Autant de ressentiments qui font que la démocratie et les droits de l’Homme sont en train de se restreindre au Sénégal. Et c’est le Président de la République Macky Sall qui doit s’inquiéter et revoir sa copie. Le Sénégal vient d’être épinglé. Son classement a sérieusement dégradé dans le classement « Freedom House and Democracy index ». Le Sénégal n’est plus en référence sur les questions de démocratie, de liberté et des droits de l’Homme.
Ce qui va coûter cher au Sénégal. Beaucoup d’investisseurs s’appuient sur ces genres de référence avant de venir s’installer dans un pays. Dans un pays où règnent la liberté et la démocratie, il y a paix sociale, et les investisseurs aiment ça. Mais au vu de l’image qu’offre le Sénégal, une telle garantie n’existe plus ici. Le pays de Senghor n’est simplement plus une référence en matière de démocratie et des droits de l’Homme, et cela va coûter cher au pays.
Les investisseurs vont aller voir ailleurs, dans des pays où les libertés sont garanties, car la paix sociale y règne. Macky Sall doit s’en vouloir et en vouloir à son gouvernement. Mais surtout à deux ministres : Le ministre de l’Intérieur qui restreint les libertés et le ministre de Justice qui les confisque.
Antoine Diome le ministre qui traite ses compatriotes de « terroristes »
A peine nommé, le ministre de l’Intérieur hérite des contestations les plus violentes du Sénégal. mais le ministre commet deux erreurs très graves qui vont mettre en péril les libertés démocratiques. Il fait convoquer un député sans lever son immunité parlementaire et ensuite il fait intervenir ses forces au domicile du parlementaire « présumé coupable ». de par ces faits, le ministre de l’>>Intérieur déclenche les premières émeutes. Comme si cela ne suffisait pas, le ministre durcit le ton lors d’un discours en traitant les manifestants de terroristes. les arrestations se multiplient et les gardes à vue se prolongent.
Me Malick Sall, le ministre qui stigmatise ses concitoyens
Voici un ministre, dès qu’il ouvre la bouche, le monde entier se bouche le nez, tellement il raconte des niaiseries. Il a banalisé la manifestation en accusant les lutteurs au chômage d’être les auteurs des saccages. Le procureur, maître des poursuites sous les ordres du ministre, a rempli les prisons par des gardes à vue prolongées des activistes. Depuis l’arrivée de Me Malick Sall au ministère de la Justice, les incompréhensions en le ministre et les magistrats d’un côté, et de l’autre le ministre et les travailleurs de la justice, plombent le secteur.
le président Macky Sall doit revoir sa copie car Antoine Diome et Malick Sall sont les deux responsables de tous les maux qui arrivent en ce moment au Sénégal.