Il regrette déjà ses propos, Seydina Fall «Bougazelli». Lundi, lors de la séance plénière pour l’examen du budget du ministère de la Justice, il avait soutenu que la première dame, Marième Faye, a fait libérer de la prison de Rebeuss, un de ses amis « injustement arrêté ». Des propos qui avaient suscité moult commentaires.
Le député de l’Apr s’est fendu d’un communiqué, parvenu à la Rédaction de Seneweb, pour préciser sa pensée. «Ce que j’ai voulu réellement dire, c’est qu’un jour, je suis allé à Grand-Yoff rendre visite à un ami. Après m’avoir accompagné, il a été arrêté en rentrant chez lui, confondu avec d’autres personnes qui, dit-on, ont commis des délits. Lors des émeutes de la prison de Rebeuss, étant au mauvais moment, au mauvais endroit, il a été atteint par 3 balles. Avec les détenus blessés, ils ont eu l’appui de la première dame et le ministre de la Justice est allé leur rendre visite. C’est ce que j’ai voulu dire», explique-t-il.
«Je m’excuse humblement auprès de la Première Dame. On a voulu aggraver son appui, rien que pour me nuire», ajoute le député.
Il n’a pas manqué de s’insurger contre l’effet amplificateur de la revue de presse faite par le «maitre chanteur qui utilise le noble métier de journaliste pour régler des comptes personnels et gâter l’image de la presse», accuse-t-il. «Il a trop terni l’image de la presse. Il est temps qu’il arrête et qu’il dise aux sénégalais s’il est un quémandeur, un communicateur traditionnel ou un politicien. Dans les prochains jours, je vais faire tomber son masque. Qu’il sache que son ambition mesquine de me mettre en mal avec la première dame est vouée à l’échec. Pour preuve de son hypocrisie, je vais faire diffuser les paroles mauvaises et accusatrices adressées à son patron», annonce Seydina Fall «Bougazelli» sans nommer «l’homme de la revue de presse» en question.
