Bougane guèye parle de sa candidature en 2019

Hier, 8 mars, journée dédiée aux femmes du monde, celles du groupe Boygues(Dmedia, SEN TV, ZIK FM, Tribune,Actunet, Boss, Dakcor, ADSER, Tradex) ont organisé un panel qui a été animé par le président directeur général (Pdg) Bougane Guèye Dani. Une occasion pour revenir largement sur ses ambitions en direction de la présidentielle de 2019. Le leader de «Guëum Sa Bopp» s’est voulu clair non sans revenir sur la jeunesse qui doit impérativement croire en elle et aux vertus du travail pour construire un Sénégal meilleur.

L’idée est suscitée par certains. La rumeur enfle. Le débat posé dans tous les cercles. Un rapport des Renseignements généraux l’a même signifié à qui de droit. Les politiques et non politiques ont font leur choix-gras. En termes clairs, que Bougane Guèye, président directeur général du groupe Boygues (Dmedia, SEN TV, ZIK FM, Tribune, Actunet, Boss, Dakcor, ADSER, Tradex) va briguer le suffrage des Sénégalais en 2019.

En effet, depuis qu’il a entamé ses tournées au nom du mouvement «Guëum Sa Bopp», pour parler surtout aux jeunes de l’opportunité de participer à bâtir un Sénégal meilleur adossé aux valeurs et aux cultes du travail, l’on ne cesse de clamer que M. Guèye veut et cherche quelque chose. Mais, hier, à l’occasion de la célébration de la journée du 8 mars, dédiée aux femmes, il a répondu à cette question qui se pose avec acuité. «Nous ne sommes à la recherche de rien du tout. Nous ne voulons rien du tout. Ce que nous cherchons et voulons, c’est de participer à l’éveil des consciences et au réveil des forces chez les jeunes.

Pour nous, il n’est pas normal que la sève nourricière de notre nation périsse en Méditerranée ou soit vendue comme esclave en Libye.» D’ailleurs, il rappelle qu’une telle initiative est née et a pris de l’ampleur lorsqu’il s’est agi de ces actes de barbares perpétrés au pays du défunt Kadhafi. «C’est à partir de là que nous nous sommes dits qu’il fallait se lever et participer à changer les choses.» Une occasion pour rappeler encore une fois que leur démarche n’est en rien politique ou cacherait des ambitions. «Mon unique ambition est de participer à bâtir un Sénégal meilleur. Pour cela, il faut bien faire le tour du pays et prendre langue avec les populations.

Mon bureau ne pouvant pas recevoir tout ce beau monde face à une forte demande, donc, il nous fallait aller la rencontre des personnes, je veux dire des femmes, des jeunes pour leur dire qu’il est bel et bien possible de réussir dans son propre pays. Toutefois, il faille les encadrer, les former afin qu’ils puissent avoir le flair d’un bon investissement rentable.»

SERIGNE MBOUP, BABACAR NGOM, YOUSSOU NDOUR… CITÉS EN EXEMPLE

Pour démontrer que «Guëum Sa Bopp» (croire en soi) est bel et bien possible, M. Guèye a cité des exemples patents pour ne pas dire concrets.Aussi, a-t-il fait allusion à Serigne Mboup, formé dans les daaras et qui est devenu un homme d’affaires respecté au Sénégal. C’est le cas de Babacar Ngom, fondateur du groupe Sedima qui est parti de rien pour bâtir un empire. Que dire de Youssou Ndour, artistecompositeur, qui, dès le bas-âge savait qu’il avait les dispositions pour réussir dans la chanson au point de devenir aujourd’hui un artiste planétaire doublé de chef d’entreprise.

Et, les exemples font légion. Faisant remarquer au passage que notre pays a toutes les potentialités pour se développer, seulement Bougane Guèye de revenirsur les blocages dus essentiellement à une «dévalorisation du culte du travail», mais aussi «les mauvaisinvestissements», citant au passage des pays qui, hier, étaient très sous-développés, et devenus actuellement des puissances. Ce qui signifie que le Sénégal, pays pauvre, très endetté, est encore en retard à cause de facteurs connus, même si les vraisremèdessont à portée de…main.Autant dire que nous parlons plus que nous travaillons.

«C’est le cas. Nous parlons trop et travaillons peu. Regardez ce qu’est devenu le Rwanda malgré le génocide de 1994 ? Un pays qui avance et continue d’avancer à tous les niveaux. La Côte-d’Ivoire, après une guerre civile, devance aujourd’hui le Sénégal sur plusieurs plans. Alors, ne devons-nous pas nous remettre en cause et penser au travail en investissantsur lesjeunes qui doivent croire en eux ?», a encore signifié le Président directeur général du groupe Boygues.

AMSATOU SOW SIDIBÉ : «TRAVAILLEZ ET TRAVAILLEZ ! CROYEZ EN VOUS»

Le professeur Amsatou Sidibé, universitaire et présidente de «Car-Leneen» qui a pris part à la rencontre organisée par les femmes du groupe Boygues a également fait savoir qu’il est important de croire aux valeurs du travail. «Travaillez, travaillez et croyez en vous», a-t-elle lancé à l’assistance. Dans la même lancée, Amsatou Sow Sidibé a demandé à ce que les jeunes poursuivent de croire en eux ainsi qu’aux valeurs du travail, tout en félicitant les femmes du groupe Dmedia, engagées dans leur travail de tous les jours. Il faut rappeler que les femmes dudit groupe ont également organisé une campagne de remise de dons aux malades souffrant d’insuffisances rénales ainsi qu’aux femmes détenues de la Maison d’arrêt et de correction du Camp pénal.

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