«Suite à la sortie de la société civile pour parler des limites dans la vérification des parrainages par le Conseil constitutionnel, je crois réellement que les sept sages devraient prendre leurs responsabilités car, leur non-maitrise et leur méconnaissance du logiciel de vérification ont été dévoilées par la société civile. À ce niveau, ce qu’il leur reste à faire est de rendre leur démission. Ils devraient prendre la balle au rebond et démissionner. On parle de l’absence de données sur un logiciel utilisé. Qui a fabriqué le logiciel et quels sont les termes de référence de ce logiciel. Comment est-il paramétré ? La société civile est claire lorsqu’elle dit qu’elle n’a aucune information sur le sujet. Cela veut dire que les sept sages n’ont aucune information sur ce logiciel. Donc, le Conseil constitutionnel a rendu un procès-verbal de vérification sur la base d’un outil qu’il ne maitrise pas. Comment éliminer des Sénégalais dans une course à la présidentielle en ne maitrisant pas l’outil de vérification des parrainages surtout qu’au départ, il y a l’implication du ministère d’Aly Ngouille Ndiaye qui se trouve être militant de l’Alliance pour la République (Apr). C’est lui qui a déclaré qu’il fera tout pour que leurs militants récupèrent leurs cartes d’électeurs et qu’il fera tout pour que son candidat passe. Également, la société civile a précisé que la clé de chaque candidat a été mise sous scellé alors que les données ont été transférées dans un autre ordinateur. Cela a permis une escroquerie à grande échelle et une manipulation des données. C’est notre cas et c’est le cas de Pape Diop, d’Aïssata Tall Sall, de Cheikh Hadjibou Soumaré, de Wahab Benjelloun, entre autres. Il ne faut pas oublier que le Conseil constitutionnel a été au cœur de remous politiques. L’on se rappelle du troisième mandat de Wade. Il est encore sous les feux de la rampe avec ce système de vérification. Il faut dire que Macky Sall a le courage de sa politique, en emprisonnant deux adversaires, en imposant le parrainage sans débat. Il annonce qu’il sera élu au premier tour avec 54%. Il faut donc que les Sénégalais défendent la démocratie pour dire non à son piétinement, même s’il faut rappeler que cela se fera de manière démocratique. Je rappelle que pour faire face à Macky Sall, le mouvement Gueum Sa Bopp a initié l’opération ‘’Faxass’’ qui tourne autour de l’organisation d’une conférence publique. Ce sera le mercredi prochain à la place de l’Obélisque. Ce sera une assemblée populaire pour permettre aux Sénégalais de venir prendre la parole afin de dénoncer les dérives monarchiques, autocratiques de Macky Sall et de ses valets. Il faut le dégager du système. Les jeunesses de Gueum Sa Bopp, de Pastef, du Pur, de Bokk Gis-Gis, toutes les jeunesses ainsi que tous les candidats seront de la partie pour faire face à cette escroquerie politique.»