Il ne fait pas bon vivre à Dakar en cette période d’hivernage où les eaux de pluies inondent les rues et certaines habitations dans plusieurs quartiers. Un calvaire conjugué à la pollution de l’air et des interminables bouchons sur les différents axes routiers.
En effet, à Dakar, « Chaque année, c’est le même calvaire. Dès que le ciel ouvre ses vannes, nous sommes angoissés. Qu’importe les mesures que nous prenons, l’eau infiltre chaque jour nos domiciles. C’est navrant. Les bassins de rétention implantés ici ne sont d’aucune utilité, parce qu’ils vomissent leur trop plein dans nos maisons », confie Astou Ndoye, habitante de Grand-Yoff. Dans les colonnes de l’Observateur qui relaie ses propos, elle déplore le fait qu’après chaque pluie, Dakar et sa banlieue pataugent : De Grand-Yoff à Thiaroye dans la lointaine banlieue, en passant par la Médina et Gueule-tapée, le décor n’est pas beau à voir. Ici, les flaques d’eau, ordures, égouts à ciel ouvert tapissent le paysage de ces bruyants quartiers, fait constater le confrère.
Un calvaire et son lot de conséquence que sont les bouchons dus aux axes routiers impraticables du fait des eaux de pluies. A Dakar, les populations disent également souffrir des rejets toxiques des véhicules et des usines, une mauvaise qualité de l’air qui impacte sur leur santé.