Bombardier: Les raison de son année blanche la défunte saison

Bombardier: Les raison de son année blanche la défunte saison
Du jamais vu au Sénégal, un roi des arènes qui reste toute une année sans trouver un adversaire, c’était quasi impossible et c’est arrivé à Bombardier qui n’a rien demandé, le pauvre. Les anciens rois Manga 2, Tyson, Yékini et Balla Gaye 2 n’ont pas connu ce genre de sort mais héritaient de tous les privilèges, n’est-ce pas là une des raisons d’avoir ce titre en main.
Bombardier: Les raison de son année blanche la défunte saison
Bombardier: Les raison de son année blanche la défunte saison

On ne peut pas en dire autant de l’actuel Roi car il est lésé de tous bords, il reste le roi le plus absent dans l’arène, on ne remarque même pas sa présence malgré sa corpulence, c’est comme s’il vivait à l’étranger. Ce qui est encore plus étonnant, les annonceurs n’ont pas sollicité son image de marque. Donc à quoi lui a servi d’être le roi pendant tout ce temps ? 

Si certains évoquaient son manque de charisme, d’autres soutenaient que c’est de la malchance, le sort du destin, ou encore qu’il était victime de maraboutage etc. 
  
Voici les trois (3) faits marquants qui ont causé l’année blanche du B52 de Mbour synonyme d’année noire et qu’il ne va certainement pas oublier de sitôt :

    1. Les amateurs ne voulaient plus qu’il obtienne un combat même avec Yawou Dial sous prétexte qu’il avait cloué au sol la lutte mais la vraie raison c’est qu’ils ne digèrent toujours pas la lourde défaite infligée à leurs deux chouchous. Le scenario est si ironique, d’abord il a détrôné le roi Balla Gaye 2 puis empêché Modou Lô de le devenir pour la première fois raison pour laquelle il s’est retrouvé entre le marteau et l’enclume rayant les deux localités de la carte de la lutte. Rappelons que Guédiawaye et Parcelles regorgent de supporters capables de remplir les stades à chaque événement faisant le bonheur des promoteurs qui ne demandent que cela pour attirer les sponsors afin de mieux vendre leurs affiches.
    1. les autorités tels que le président, Macky Sall, le ministre des sports, Matar Bâ n’avaient pas jugé utile de l’inviter à la pose de la première pierre de l’arène nationale mais plutôt Yékini, Gris Bordeaux, Ama Baldé entre autres. On imagine qu’il était resté dans son coin attendant qu’on fasse appel à lui puisqu’il est le roi mais hélas c’était peine perdue malgré le fait que c’est sous sa royauté que ce joyau allait voir le jour.
  1. pour couronner le tout, le comité national de gestion de la lutte (CNG), qui devait le faire sortir de ce mauvais pas en jouant les pompiers, lui avait enlevé « sa couronne» en refusant catégoriquement son combat face à Rocky Balboa alors que le Dr. Alioune Sarr devait juste fermer les yeux par compréhension juste pour sauver «sa saison» qui allait être, sans doute, blanche voire noire d’autant plus que ce choc était prévu à l’étranger.

Avec tous ces coups bas reçus de la part des composants de la lutte (amateurs, promoteurs, annonceurs, autorités, CNG), durant toute une année sans répit ni repos, comme des bombes qui se succèdent l’une après l’autre, une vraie chasse à l’homme, comment Bombardier pouvait-il avoir un combat dans ces conditions précaires. 

Après la pluie c’est le bon temps, la chance sourit à ceux qui sont plus endurants voire plus patients, Assane Ndiaye vient de signer son combat face à Eumeu Sène pour la saison prochaine. 
Espérons qu’il gardera sa couronne à l’issue de ce combat même s’il est un roi sans « royaume » autrement dit «il» refuse toujours de s’incliner à ses pieds, quel paradoxe alors. 

S’il parvient à battre le lutteur de Pikine, peut-être, son royaume l’appellera enfin sa majesté le roi… 

Source : wiwsport.com

 

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