Si la régularisation du combat Bombardier / Eumeu Sène tarde à se faire, c’est à cause d’un désaccord entre le roi des arènes, Bombardier et le promoteur Assane Ndiaye. Selon le journal L’Obs, c’est une question d’argent opposant le lutteur de Mbour au promoteur, qui bloque le combat.
Le combat loyal tant attendu par les amateurs tardent à se concrétiser au niveau du Comité national de gestion ( Cng). Si l’on en croit le promoteur, si ce combat ne s’est pas encore régularisé, Bombardier en est le principal responsable. Une chose que le camp du lutteur n’a pas nié: « Effectivement, c’est au niveau de Bombardier que ça a bloqué. Mais il faut demander au promoteur la vraie raison du blocage », tonne l’interlocuteur du journal.
« Bombardier a bloqué les choses parce que le promoteur n’a pas respecté les clauses du contrat. Souvent le promoteur propose par exemple, un cachet de 20 millions au lutteur. Mais dans la confidentialité, il trouve un accord avec le lutteur pour déclarer 10 millions au Cng. Ainsi, le promoteur donne la moitié ( 5 millions) au lutteur et l’autre moitié au Cng. Les autres 10 millions sont payés selon une modalité négociée par les deux parties. C’est ce qui fait qu souvent, après le combat, vous attendez des lutteurs réclamer leur argent aux promoteurs. Pour éviter de tomber dans ce piège, Bombardier a voulu s’entourer de toutes les garanties », ajoute t-il.
« Il est dit dans le contrat que le promoteur doit payer le cachet en trois tranches: la première, à la signature du contrat, la deuxième, deux mois après et la troisième avant la régulation du combat au Cng. Des engagements que le promoteur n’a pas respectés, car jusque là il n’a pas payé la première partie, c’est pourquoi, Bombardier n’a pas accepté que le combat soit régularisé sans avoir touché son argent comme prévu » explique la même source.
Le promoteur Assane Ndiaye n’a pas tardé à apporter la réplique. Il rassure et persiste que « rien n’empêchera la tenue de ce combat. Bombardier a reçu son avance, tout comme Eumeu Sène, si on en est arrivé-là, c’est par incompréhension ».