L’une des femmes du chef du groupe jihadiste Boko Haram, Aboubacar Shekau, a sans doute été tuée lors d’un raid aérien de l’armée nigériane visant un rassemblement de membres de l’organisation, a annoncé le porte-parole de l’armée de l’air du Nigeria.
En effet, l’armée nigériane a annoncé mercredi qu’elle enquêtait sur des informations selon lesquelles un récent raid de bombardement aurait tué l’une des épouses du leader de Boko Haram, Abubakar Shekau.
« Des efforts sont entrepris pour confirmer la mort supposée de la femme de Shekau ainsi que d’autres terroristes de Boko Haram », a déclaré dans un communiqué le porte-parole, Olatokunbo Adesanya.
Des avions de chasse ont attaqué «un grand rassemblement de terroristes de Boko Haram» à Durwawa, près d’Urga, dans la région de Konduga, dans l’État de Borno, le 19 octobre dernier.
Un attentat à la bombe a tué des djihadistes sur le terrain et déclenché un incendie, a déclaré le porte-parole de l’armée de l’air, Olatokunbo Adesanya, dans un communiqué envoyé par courrier électronique.
La femme présumée morte du chef du groupe jihadiste a été présentée comme « Madame » Fitdasi qui, selon le porte-parole de l’armée, « représentait » son époux à « une réunion de coordination avec d’autres terroristes ».
Shekau, un chef de l’ombre connu pour ses longs messages vidéo, a pris la tête du groupe en 2009 après la mort en détention de son fondateur, Muhammad Yusuf.
Shekau est connu pour avoir quatre épouses. L’une d’elles, Hassana Yakubu, avait été arrêtée par l’armée dans le nord-est du Nigeria en 2012, puis relâchée en 2013, avec une autre veuve de Yusuf, Mallama Zara, plus les épouses de plusieurs autres commandants supérieurs.
Boko Haram, qui sévit depuis huit ans a fait au moins 20 000 morts dans le nord-est du Nigeria.
Afrikmag