Bocar Ndiaye, un des rescapés Sénégalais: «Ce qui s’est passé est horrible»

Sept (7) ressortissants sénégalais étaient au Radisson Blu de Bamako pendant la prise d’otages qui a viré au bain de sang. Parmi eux, Assane Sall est tombé sur les assaillants alors qu’il était dans les couloirs de l’hôtel. L’employé de Vivo Energy est décédé. L’un des rescapés sénégalais, l’homme d’affaires Bocar Ndiaye, s’est confié.

Sept (7) ressortissants sénégalais étaient au Radisson Blu de Bamako pendant la prise d’otages qui a viré au bain de sang. Parmi eux, Assane Sall est tombé sur les assaillants alors qu’il était dans les couloirs de l’hôtel. L'employé de Vivo Energy est décédé. L’un des rescapés sénégalais, l’homme d’affaires Bocar Ndiaye, s’est confié.

Ils étaient sept sénégalais à l’intérieur de l’hôtel Radisson Blu de Bamako lors de la prise d’otages qui a viré au bain de sang hier. Parmi eux se trouvaient trois (3) femmes. Dès que la nouvelle a été rendue publique, l’ambassadeur du Sénégal à Bamako, Assane Ndoye, s’est rendu sur place. Son travail n’a pas été du tout facile d’autant que les Sénégalais n’ont pas l’habitude de se signaler à l’ambassade de notre pays au Mali lorsqu’ils sont dans cette localité. N’empêche, malgré la rapidité de l’intervention des forces maliennes appuyées par des éléments français et américains, il y a eu au moins 28 morts. Parmi eux, Assane Sall, qui était à Bamako pour les besoins d’une mission diligentée par l’entreprise Vivo Energy (Shell). Son collègue Gora Mboup a eu plus de chance puisque dès que les coups de feu ont commencé à se faire entendre, il a escaladé un mur pour se sauver.

Concernant Bocar Ndiaye, il sera contacté puis exfiltré par des éléments français. Joint au téléphone cet homme d’affaires se confie à « Libération ». « Je prenais mon café quand j’ai entendu des tirs. Dans un premier temps, je croyais qu’il y avait des travaux. Puis, c’est parti dans tous les sens. Je suis resté dans ma chambre en suivant les événements sur France 24 (chaîne français). C’est là que les éléments français m’ont trouvé. Ils m’ont demandé de rester dans ma chambre. Et c’est plus tard qu’ils sont venus m’exfiltrer. C’était un vrai cauchemar ».

 

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