Depuis bientôt des années, les faits divers classiques meublent peu les pages des journaux. A part quelques histoires de viol ou d’infanticide, les pages peoples content plus l’actualité des fils de riches qui ne se retiennent pas avec la fortune de leurs progénitures.
Des histoires de vol de grosses sommes d’argent qui continuent de défrayer la chronique et qui mettent en scène des fils de plénipotentiaires. Pour le gros lot de ces histoires sous l’alternance comme la dernière en date avec l’utilisation faite des sous subtilisés chez l’ex président du Senat Pape Diop, les présumés voleurs n’ont pas tardé à se signaler dans les milieux festifs de la capitale. C’est la même destination à chaque fois qu’un petit d’en haut fait la poche à son père. Seulement, et c’est regrettable, le butin des vols répétitifs n’a d’autres destinations que le BLOW. Cette manière pour des jeunes sénégalais, arrivistes, d’étaler leurs moyens de vivre une vie de rêve. Dans ce dessein, les jeunes qui souvent fréquentent des écoles en Europe ne reculent pas devant l’alcool et les bouteilles les plus accessibles dans les milieux huppés des Almadies avoisinent facilement les 100.000 francs. On ne peut, raisonnablement, pas faire le total des dépenses surtout quand c’est une bouteille pour chaque milieu. Autre souci, autre dépense, les putes. Se payer la fille de ses rêves, c’est la finalité du Blow et pour y parvenir, les fils de Riches ne s’en privent pas. D’ailleurs ce n’est pas n’importe quelle fille que nos jeunes viveurs flanchent. D’habitude pour se faire voir et du coup avoir un nom dans le milieu, les mannequins font l’affaire. Dans ce jeu sexuel, les forfaits sont inestimables sans compter les avantages et exigences de ces dernières. Les milliers de francs issus des coffre-fort sécurisés finissent simplement dans les sacoches de putes ivres qui narguent leur monde et estiment avoir perçu leur part du butin.