Le directeur de la sécurité publique, Abdoulaye Diop, a apporté dimanche des précisions sur l’interdiction de l’accès à la Grande Mosquée de Touba dont aurait fait l’objet Serigne Mountakha Mbacké, la deuxième personnalité religieuse de la communauté mouride, lors de la prière du vendredi dernier.
L’incident est rapporté par une partie de la presse de ce samedi 28 novembre, qui explique que les policiers mis en cause lui auraient bloqué l’entrée de la mosquée, sans l’avoir reconnu.
Certains journaux ont même indiqué que le président de la République serait entré dans une grande colère en apprenant la nouvelle, et aurait, dans la foulée, présenté ses excuses.
Mais ce dimanche, le directeur de la Sécurité publique a tenu à faire une mise au point, tout en livrant une toute autre version des faits.
‘’Ce sont des pures vues de l’esprit. Le marabout ayant constaté lui-même que le cortège du président de la République était déjà en mouvement vers la mosquée, nous a dit qu’il a vu une suite de véhicules trop longue et qu’il risquait d’arriver en retard, par rapport à la prière’’, a expliqué Abdoulaye Diop à la presse.
‘’C’est lui-même qui a apprécié pour faire demi-tour’’, a précisé M. Diop, à Touba pour les besoins du Grand Magal de la communauté mouride, qui célèbre ce mardi le départ en exil, vers le Gabon, de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme.
Les gens parfois interprètent à tort des situations qui sont sans relation avec la réalité des faits, a déploré Abdoulaye Diop.
‘’Je le dis en toute objectivité, parce que j’étais là au moment des faits’’, a insistant M. Diop, avant de marteler : ‘’Tout ce qui se dit, à part ce que je vous ai rapporté, relève du fictif, des points de vue qui sont sans relation avec l’objet.’’