Un Bfem hyper sécurisé : Les épreuves livrées par des agents de sécurité dans des malles à double code !

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Un Bfem hyper sécurisé : Les épreuves livrées par des agents de sécurité dans des malles à double code !

L’examen du Brevet de Fin d’études moyennes (Bfem) a démarré ce jeudi 13 juillet 2017 au Sénégal. Avec les fuites au bac, la sécurité a été plus que renforcée, notamment dans le processus d’acheminement des épreuves dans les centres d’examen.

Au Lycée Blaise Diagne par exemple, c’est tôt le matin que les agents de sécurité ont amené les sujets scellées dans une mallette. «C’est l’inspection de l’éducation et de la formation de Dakar Plateau qui a affrété un véhicule avec des éléments à l’intérieur qui sont venus tôt le matin entre 6 h 30 et 7 h pour déposer les malles contenant les épreuves», confie à Seneweb le chef du centre, El Hadji Malick Ndiaye.

Son collègue du centre El Hadji Mamadou Ndiaye de Ouakam, Ousmane Cissokho, acquiesce : «C’est une grande malle qui comporte toutes les épreuves avec deux cadenas à code.»

Des fuites au Bfem au Bfem ?

La sécurité est poussé à son plus haut niveau par la direction des examens et des concours du ministère de l’Education nationale, puisque les malles sont, elles-mêmes, équipées de cadenas avec des codes. «J’ai l’un des codes et l’un des présidents de jury détient le second. Donc la malle n’est ouverte qu’en présence des deux personnes», détaille El Hadji Malick Ndiaye qui ajoute : «L’inspecteur nous donne une enveloppe fermée qui vient de la direction des examens et des concours. L’inspecteur ne connait même pas les codes.» Des mesures extrêmes.

Les autorités avaient prévenu : la sécurité sera corsée dans les centres d’examens avec la présence de gendarmes et d’Agents de sécurité de proximité (Asp). Une décision qui s’est traduite en actes au Cem de Ouakam. À l’entrée du portail de l’établissement, un gendarme filtre les entrées. Un autre gendarme est positionné au milieu de l’établissement.

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Les candidats tentent de faire fi de ce dispositif inhabituel, mais la psychose des fuites est réelle.«Nous avons fait l’épreuve de français ce matin. Les fuites au bac nous tourmentent», avoue Seydina Mouhamed Bayo, un candidat interrogé par Seneweb. Qui s’empresse de préciser : «Les fuites, ce n’est pas nouveau. Seulement, cette année c’est plus visible.  En venant ce matin, j’avais peur que l’on annule les épreuves. S’il y a des fuites au bac, c’est clair que le Bfem ne peut pas y échapper», confie le candidat au Cem de Ouakam.

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