Après une moitié de saison passée au frigo des Toffees d’Everton, Baye Oumar Niasse retrouve le bout du tunnel. L’attaquant international sénégalais (26 ans, 8 sélections et 3 buts), désormais preté à Hull City, a déjà enfourché le cheval de la renaissance.
Il y a un an, vous entriez dans le cercle des footballeurs sénégalais les plus chers de l’histoire, avec votre transfert du Lokomotiv Moscou à Everton. Aujourd’hui, vous vous retrouvez à Hull City pour un prêt. Est-ce pour rattraper le temps perdu?
Ouais, cela a été une année difficile, après mon arrivée à Everton pour un montant de transfert élevé. Là je suis à Hull City parce que j’ai besoin de temps de jeu pour essayer de me remettre en forme. Le plus important, c’est des se préparer pour les échéances à venir.
Que s’est-il passé à Everton?
Avec le changement d’entraîneur, tout s’est compliqué. Avec Roberto Martinez, on avait un projet qui était étalé sur plus de six mois. Il me fallait m’acclimater, mieux connaitre mes nouveaux partenaires, m’adapter au championnat anglais et prendre le temps de tout connaitre. Malheureusement , le coach a été viré et un autre est venu. Ce dernier (Koeman), après une semaine d’entrainement et un match de 45 minutes, a décrété que je n’étais pas assez bon.
Quelles sont vos relations avec Koeman?
On n’avait pas de relation particulière. On se saluait et c’était tout. On n’avait rien à se dire. Il a estimé que je n’étais pas bon pour lui. Maintenant je suis à Hull, c’est à moi de montrer ce que je sais faire. Il n’y a que mes performances qui décideront de mon avenir.
Cette parenthèse vous a empêché d’aller disputer la Can avec le Sénégal?
Oui, ça fait mal. C’est difficile de regarder ses compatriotes jouer et de se dire qu’on aurait pu y être avec eux, mais avec ma situation à Everton, j’ai très tôt compris que je n’allais pas être convoqué.
L’Obs