Barthélémy Dias a pris la parole, ce lundi 09 décembre 2024, suite à sa radiation de l’Assemblée nationale. Entre autres points, face à la presse, il est revenu sur la mort de Bassirou Diop, membre de sa garde rapprochée.
Le maire de Dakar pense qu’il n’est pas mort à l’hôpital. Et a profité de l’occasion pour interpeller le procureur.
D’après lui, l’objectif était de l’arrêter au même titre que Bougane, pour qu’il ne puisse pas terminer la campagne, et surtout pour ne pas battre campagne à Dakar. À cet effet, il estime que « tous les moyens ont été utilisés, y compris les moyens les plus irresponsables et les plus inacceptables« .
« Personne n’a jamais vu dans ce pays, un Premier ministre, soi-disant, descendre dans les bas-fonds et décider de se comporter en gladiateur, parce qu’étant à court d’arguments. On n’a jamais vu dans ce pays, des soi-disant responsables de parti au pouvoir menacer ouvertement qu’un candidat ne battrait pas campagne« , a-t-il regretté.
Par la suite, il a tenu à préciser que, lors de cette campagne, ils sont peut-être la seule ou l’une des seules coalitions à avoir battu campagne avec une équipe médicale et une ambulance médicalisée. Et soutient que quand ils quittaient Thiès, il n’y avait aucune personne malade.
Et qu’Allou Kagne, où leur convoi a été arrêté, n’a pas été choisi au hasard. « Il a été choisi à cause de son isolement et de l’obscurité. Ils ont intercepté le convoi par le biais des éléments de la BIP, avec des véhicules blindés… J’accuse les éléments de la BIP d’avoir tiré sur des éléments de notre sécurité et d’avoir engendré des blessures. Le procureur de la République, au besoin, peut me convoquer pour cela, parce que les preuves et les témoins sont là…« , assure-t-il.
Il insiste sur le fait que Bassirou Diop n’est pas mort de mort naturelle, « et il n’a surtout pas glissé sur une peau de banane. Et j’aimerai que le ministre de l’Intérieur puisse apporter des éclairages… Au nom de quoi et pourquoi la police a tiré sur nos éléments de sécurité ?«