A l’occasion de son audit hier, mardi, le maire socialiste, Barthélémy Dias a chargé l’ancien ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom mais aussi l’ex-Commissaire Harouna Sy. Selon lui, à cette époque, le pouvoir lui en voulait “viscéralement” au point qu’il n’eut de cesse de tenter de l’éliminer physiquement ou politiquement. M. Dias a rappelé qu’il avait contacté la police y compris le commissariat central (que dirigeait Harouna Sy) qui fit la sourde oreille.
“On a eu droit à une enquête partiale dénoncée par tout le pays. Elle ne fut dirigée que contre moi. De fait, l’ingérence et les manipulations du ministre de l’Intérieur (Ousmane Ngom) furent telles qu’aucune enquête sérieuse ne fut menée en direction des commanditaires qui ont planifié cette opération criminelle ainsi que leurs complices”, a-t-il dit avant de poursuivre son speech: “on notera la libération immédiate du commanditaire Baye Moussa Ba dit « Bro », garde du corps du président de la République, placé sous mandat de dépôt et remis en liberté provisoire à peine la porte de Rebeuss franchie ; aucune perquisition chez lez nervis alors que, plus tard, dans l’assignation servie à certains d’entre eux il est clairement spécifié qu’ils sont accusés d’ «…avoir établi une entente dans le but de commettre un ou plusieurs crimes ou délits contre les personnes ou leurs propriétés ; d’avoir dans les mêmes circonstances de temps et de lieu, participé à un rassemblement illicite suivi d’actions diverses, lesquelles ont occasionné des violences ou voies de fait contre des personnes ; … “.