“J’ai effectivement dit que dans la rue, des prostituées détiennent des carnets sanitaires. Et j’ai dit qu’il y en a dans la magistrature. Je ne parle pas au sens propre, mais au sens figuré du terme. La constitution me permet de parler à travers une image. Loin de moi l’idée de citer des magistrats mais d’indexer un comportement. Comme dénoncé par un haut magistrat démissionnaire. C’est dire aujourd’hui qu’il y a des magistrats non respectueux de leur serment. J’ai dit que ceux-là ont baissé leur pantalon. Je n’ai pas parlé du président de la République. Le ministère de la justice et autres sont dans cet exécutif. J’ai indiqué que cet exécutif voulait assouvir ses désirs, empoisonner la démocratie sénégalaise”, a-t-il indiqué.
Avant de souligner qu’il “est impensable pour nous d’essayer de renverser le régime. Lors du défilé du 4 avril Macky Sall n’a pas équipé l’armée, mais les forces de l’ordre. Nous ne sommes pas des chairs à canon. Nous n’envisageons pas de nous attaquer à elles. Personne ne s’est réjoui de cette décision qui n’a aucunement honoré la justice. Je ne suis que le porte-parole de ce peuple meurtri par l’injustice. Loin de moi l’idée de nuire qui que ce soit ou d’insulter qui que ce soit”.