Barack Obama se refuse à stigmatiser les musulmans d’Amérique. Deux jours après la tuerie d’Orlando qui a fait 49 morts et 53 blessés, le président des Etats-Unis a répondu aux critiques du candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump qui lui reproche de ne pas nommer clairement l’islam radical comme une menace majeure pesant sur le pays. Nous apprend euronews.
“Nous avons traversé des moments dans notre histoire au cours desquels nous avons agi par peur, et nous l’avons regretté par la suite, a-t-il martelé. Notre pays a pour fondement les libertés fondamentales, y compris la liberté de religion. Nous n’avons pas de tests religieux ici. Si nous devions abandonner ces valeurs, non seulement nous faciliterions la radicalisation des gens ici et à travers le monde, mais nous trahirions ce que nous essayons précisément de protéger.”
Juste avant son allocution, Barack Obama avait réuni son conseil de sécurité nationale pour évoquer le massacre d’Orlando et la stratégie américaine contre le groupe Etat islamique. Il a aussi répété qu’au vu des premiers éléments de l’enquête, le tueur avait agi seul, sans lien avec des commanditaires à l‘étranger.