En frane, le bac 2017 s’est ouvert jeudi avec l’épreuve de philosophie. L’occasion de demander aux ministres français aussi leur bulletin de notes.
« Des bonnes notes. » Du côté du Premier ministre, Edouard Philippe, il faudra se contenter de cette petite phrase, lâchée par son entourage. Impossible donc, de connaître la note du locataire de Matignon à l’épreuve de philosophie, sur laquelle ont planché près de 720.000 lycéens jeudi à l’occasion du bac 2017. Ses collègues du gouvernement, entre autres Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, et le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, ont été plus bavards.
Gérald Darmanin, un « élève moyen »
Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, titulaire d’un bac ES mention assez bien, se définit comme un élève assez « moyen ». Sa fierté? Avoir décroché un 18/20 à son oral de français… mais aussi avoir réussi à placer une phrase tirée du film Forrest Gump à l’épreuve d’anglais. Le ministre de l’Action et des Comptes publics était élève du lycée privé catholique des Francs-Bourgeois, situé dans le 4e arrondissement de Paris.
Jacques Mézard se souvient d’avoir eu la moyenne
Né en 1947, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Jacques Mézard, se souvient seulement d’avoir obtenu « la moyenne ». Il est ensuite rentré à l’université à 17 ans et demi pour étudier le droit.
Marlène Schiappa, bien en français, passable en maths
Sectorisée dans un lycée de ZEP, la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a choisi des options difficiles – latin, russe et allemand – pour changer d’établissement et étudier « dans un bon lycée » parisien. Elle se souvient de la préparation à cet examen comme d’un moment difficile. A l’époque, en parallèle de son bac ES, elle travaillait 25 heures par semaine dans une grande enseigne multimédia.
Ses notes? 18/20 en lettres, et un mauvais résultat en maths. « Souvent il suffit de rencontrer un prof qui a confiance en vous ou vous dit un mot rassurant pour réussir. Que quelqu’un croit en vous vous oblige à croire en vous « , dit-elle aujourd’hui, reconnaissante envers ses professeurs qui ont su la tirer vers le haut.
Nicolas Hulot, le « bac +3 mois »
En 2011, nous avions déjà demandé aux candidats à l’élection présidentielle de nous parler de leur bac. Nicolas Hulot n’avait pas souhaité répondre au JDD mais le désormais ministre de la Transition écologique et solidaire avait déjà ironisé sur son bref passage à la faculté de médecine en se définissant comme « bac +3 mois ». Il avait obtenu le sésame après ses études au lycée Fénelon de Paris.
Richard Ferrand, bilingue mais pas matheux
Après deux ans à préparer son bac en Allemagne de l’Ouest, pas étonnant que l’actuel ministre de la Cohésion des territoires : Richard Ferrand décroche un joli 20/20 au bac d’allemand. Il n’en va pas de même pour les maths, où le résultat est moins brillant : 3/20…
Le garde des Sceaux François Bayrou n’a pas répondu à nos questions. Le ministre de la Justice a eu son bac B (ancien ES) en 1968 dans la ville de Nay (Pyrénées Atlantiques). Selon 20 Minutes, la ministre des Armées Sylvie Goulard était une élève particulièrement douée puisqu’elle a obtenu son bac à seulement 15 ans.
Quant au chef de l’Etat, son parcours est bien connu. Elève brillant et féru de poésie, Emmanuel Macron étudie jusqu’à la première au lycée privé catholique La Providence d’Amiens. Ensuite, en 1995, il obtient son bac S mention très bien au lycée Henri-IV à Paris.
Par Noah Moulinet
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