BABA MAAL SUR LE FESTIVAL DE JAZZ «On n’a plus le droit de baisser les bras »
Les organisateurs du Festival international de jazz de Saint-Louis bénéficient de nombreux soutiens de taille. Après Cheikh Lô, c’est au tour du chanteur Baba Maal d’annoncer sa disponibilité à soutenir le Festival international de jazz de Saint-Louis, en raison de l’énorme impact positif de cette manifestation sur l’image du pays. Le lead-vocal du Dandé Lenol invite les organisateurs du festival à ne pas baisser les bras.
Les lampions de la 24ème édition du Festival international de jazz de Saint-Louis, qui ont illuminé pendant une semaine la mythique place Faidherbe, se sont éteints dimanche dernier avec un bœuf inoubliable entre Baba Maal et le bassiste sénégalais Cheikh Ndoye. Après sa prestation, le lead-vocal du Dandé Lenol a magnifié la tenue de ce rendez-vous culturel. Cependant, il estime que les Sénégalais ne se rendent pas compte de l’impact positif des événements culturels sur l’image du pays à travers le monde. «Nous devons travailler davantage à soutenir des événements culturels comme le Festival de jazz de Saint-Louis. Ce festival grandit de plus en plus. Je voyage et je rencontre souvent des promoteurs d’événements et le nom du Festival de jazz de Saint-Louis et d’autres évènements culturels qui se passent au Sénégal sont cités un peu partout. Les gens ont une impression vraiment formidable du pays. C’est une excellente chose, donc nous devons préserver ces initiatives. C’est un festival qui représente beaucoup pour notre pays. Il faut tout faire pour consolider les acquis. Et puis, on n’a plus le droit de baisser les bras après avoir organisé une vingtaine d’éditions», a indiqué le roi du Yéla qui considère que la culture est un bien à préserver soigneusement, car elle participe au développement d’une nation. « Le Festival de jazz de Saint-Louis a démontré, à certains touristes qui devaient venir et qui n’ont pas fait le déplacement et à certains bailleurs, que la culture est une locomotive du développement et non un frein. Le devoir de ce festival, c’est d’exister et de démontrer que la culture est au-dessus de tout ce qui menace la cohésion sociale. Nous devons continuer à aller de l’avant. Il y aura toujours des forces qui essayeront de nous retenir, mais la culture est au-dessus de tout», clame Baba Maal.
Galaye Sène (L’As)