En décidant de refiler le groupe Yavuz Selim à la Fondation du gouvernement turc, Maarif, l’Etat du Sénégal veut préserver ses intérêts. Dans le journal « L’As », le Directeur de la Communication et de la Formation du ministère de l’Education, Moustapha Mohamed Diagne se veut clair : Le Sénégal a porté sa préférence sur la Turquie en lieu et place de l’école Yavuz Selim.
Pour ce membre de la majorité présidentielle, il faut se fier à la volonté du président de la République qui définit la politique de l’Etat. « C’est le chef de l’Etat qui définit la politique étrangère. Il a la prérogative de choisir avec qui coopérer. Et dans ce dossier, le chef de l’Etat a tranché et a préféré l’Etat turc au groupe Yawuz Selim. Yawuz Selim, c’est 3 000 élèves alors que 13 millions de Sénégalais ont intérêt à ce que le Sénégal garde ses relations avec la Turquie. La Turquie, c’est plus de 100 millions de dollars (soit 50 milliards Fcfa) dans le Pse. Et le chef de l’Etat ne va pas cracher dessus », a-t-il soutenu.
M. Diagne pense que les détracteurs du régime de Macky Sall racontent des contrevérités. « Ce que le chef de l’Etat fait relève du réalisme diplomatique. Erdogan ne nous dicte rien du tout. Quand il s’est agi par le passé de nos relations diplomatiques avec l’Israël et le Qatar, l’Etat du Sénégal n’avait pas hésité », a-t-il détaillé.
La rédaction de leral.net