Lancés le samedi 10 janvier 2015 par le Président Macky Sall, les travaux de l’autoroute à péage Thiès-Touba ont été accompagnés par une grosse controverse sur l’attribution du marché. Premier grand projet routier sous l’ère Macky Sall, l’autoroute longue de 115 km, sera dotée de deux fois deux voies, pour un coût global de plus de 400 milliards de nos francs.
La réalisation de cette infrastructure routière est confiée aux Chinois et elle se déroulera en trois phases, à savoir, Thiès-Khombole, Khombole-Diourbel et Diourbel-Touba. Et les travaux devront durer 36 mois. Même si le gouvernement avait dit le contraire, le Forum civil avait vigoureusement dénoncé le non-respect de la concurrence, puisque selon Birahim Seck, le président de la République, Macky Sall, va procéder à la pose de la première pierre pour l’extension de l’autoroute Thiès-Touba sans appel d’offres.
Le coût du marché aussi posait problème, puisque toujours selon Birahim Seck, si on oppose les arguments de Thierno Alassane Sall et ceux de Saer Niang, on se rend compte qu’il y a un gré à gré, dans la mesure où le Président de la République va procéder à la pause de la première pierre d’un marché, alors qu’il y a pas eu appel d’offres. De plus, le montant de 400 milliards n’a pas bougé. On est à 413 milliards. Le montant indicatif de Saer Niang n’existe plus.
L’Observateur