Depuis le meurtre du taximan à Yoff par un jeune homme dont la moralité avait été mise à rude épreuve pour obtenir ce document permettant de détenir une arme feu, la division des armes et minutions ( DAM) du ministère de l’intérieur se fait désirer pour délivrer les fameux ports d’armes.
Après l’émotion qui a suivi cette affaire, la routine et la fatalité ont repris le dessus sur notre quotidien.
Depuis lors les citoyens ayant déposé leurs dossiers après avoir accompli toutes les formalités ne savent plus à quel saint se vouer puisque les sésames sont délivrés avec parcimonie pour ne pas dire que rien n’est délivré.
Fidèle à sa réputation, dakarposte.com a mis en branle ces ARI pour connaître les raisons de ces blocages entre autres pratiques. Révélations!
Des sources proches du ministère de l’intérieur nous renseignent sur les nouvelles consignes données pour l’octroi des ports d’arme. Un de nos interlocuteurs d »être plus explicite sur nos questions en nous expliquant que de nombreux demandes émanant de pharmaciens, banquiers, commerçants et particuliers sont en souffrance depuis un bon bout de temps.
Notre interlocuteur est d’avis que les enquêtes devront être plus pointues avant de délivrer une quelconque autorisation d’où le retard constaté.
Du côté des demandeurs c’est un autre son de cloche qui est de mise à savoir qu’il faut être recommandé par le ministre ou le DGPN pour voir son dossier traité.
Un pharmacien que nous avons interrogé va droit au but : « non seulement la police est incapable de défendre nos officines et personnels mais refuse de donner le droit d’assurer notre sécurité ». Cette situation oblige certains à trouver des raccourcis en achetant des armes au marché noir, accentuant l’illégalité et l’insécurité ».
Un pharmacien que nous avons interrogé va droit au but : « non seulement la police est incapable de défendre nos officines et personnels mais refuse de donner le droit d’assurer notre sécurité ». Cette situation oblige certains à trouver des raccourcis en achetant des armes au marché noir, accentuant l’illégalité et l’insécurité ».
Même son de cloche chez certains armuriers de la place qui dénoncent le « deux poids, deux mesures » du ministère de l’intérieur, « prompt à signer toutes les demandes introduites par un armurier au détriment des autres ».
Pour ce fonctionnaire en service au ministère de l’intérieur et ayant requis l’anonymat, la vérité est simple : « la DST n’a plus les moyens de sa politique car tout est centralisé au niveau du cabinet du DGPN ».
Ne se limitant à cette révélation, notre source de nous apprendre que les fonds secrets gérés par le directeur de la surveillance du territoire sont logés au cabinet du DGPN ,comment la DST peut travailler si les moyens qui lui sont affectés légalement sont entre les mains d’une autre autorité.
Et la source de conclure en ces termes très amers: » Le DGPN a été patron de la DST à un certain moment et il n’ignore pas l’importance des moyens dans ce service. La division des armes et munitions ne peut mener aucune enquête sérieuse sans moyen encore moins établir un fichier correct du nombre de permis délivrés ».
Ne se limitant à cette révélation, notre source de nous apprendre que les fonds secrets gérés par le directeur de la surveillance du territoire sont logés au cabinet du DGPN ,comment la DST peut travailler si les moyens qui lui sont affectés légalement sont entre les mains d’une autre autorité.
Et la source de conclure en ces termes très amers: » Le DGPN a été patron de la DST à un certain moment et il n’ignore pas l’importance des moyens dans ce service. La division des armes et munitions ne peut mener aucune enquête sérieuse sans moyen encore moins établir un fichier correct du nombre de permis délivrés ».