Audition de Khalifa Sall : un bel os à ronger pour les jeunes du Macky

Depuis sa convocation à La Dic et sa première audition, les jeunes de l’Alliance pour la République semblent avoir du grain à moudre. En effet, chacun fait sa petite sortie pour exprimer sa satisfaction par rapport à la justice. Après les responsables de Grand Yoff, ce sont les jeunes de la Convergence des jeunes Mackystes qui se signalent en dénonçant la « victimisation » qui selon eux ne va pas prospérer. « Convoqué à la Division des Investigations Criminelles(DIC) pour en savoir plus sur sa gestion de la Caisse d’Avance de sa municipalité, notre «Khalifa» a essayé de jouer la superstar, s’emmitouflant, du coup,  dans une posture victimaire.Mon œil! Nous ne comprenons pas comment un homme qui gère et continue de gérer des fonds publics  puisse manifester une telle hostilité, un tel dégoût vis-à –vis de la justice de son pays ? Que cache-t-on, à vrai dire », s’interrogent ces jeunes partisans du pouvoir.

Mais ce n’est pas tout, l’on tente également de laver le chef de l’Etat Macky Sall de tout règlement de comptes ou un quelconque acharnement contre un adversaire politique. En effet, ces jeunes préfèrent mettre en avant la carte de la bonne gouvernance pour jusitifier la convocation d’un opposition à quelques encablures des Législatives. « Le Président de la République son Excellence M.Macky Sall, dès son accession au pouvoir, a très tôt inscrit son magistère sous le règne de la transparence, de la bonne gouvernance, si vous voulez, de la gouvernance vertueuse. Il ne cesse de  déclarer la guerre aux « détourneurs » de l’argent du contribuable et, nous croyons dur comme fer,  qu’il en fait un vrai cheval de bataille. Jusque-là, il n’a pas défailli ! L’assainissement des Finances Publiques demeure une préoccupation majeure du issu de la deuxième alternance démocratique au Sénégal. Que de mécanismes de contrôle ont été, ainsi,  mis en place pour que l’argent du peuple aille au peuple et, seulement au peuple souverain », soutiennent les membres du bureau exécutif de la Cojem.

Ils estiment que Khalifa Sall, soupçonné de détournements des fonds de la Caisse d’Avance de sa Mairie,  doit aller répondre. « Dieu sait qu’il n’est pas le premier et ne sera pas le dernier à se prêter à un tel exercice. Qu’on cesse alors d’accuser le chef de l’Etat. Il n’est aucunement lié à une quelconque décision de justice. Si les faits à lui accusés ont avérés, celui qui s’autoproclame, urbi et orbi, ange de la bonne gérance, paiera de sa faute. Mais d’après ce qui bruit dans l’autre camp, il appert qu’il n’en est pas moins un Khalif (a) de la mal gouvernance », martèlent-ils.

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