Au moins 76 des 110 écolières enlevées le 19 février par des miliciens islamistes de Boko Haram à Dapchi, dans le nord du Nigeria, ont été reconduites, mercredi 21 mars au matin, à leur école par leurs ravisseurs, ont affirmé à l’Agence France-Presse (AFP) des parents.
« Les filles ont été ramenées dans neuf véhicules et déposées devant l’école vers 8 heures, a affirmé Bashir Manzo, qui dirige une association d’aide aux parents des enfants enlevés. Elles n’étaient accompagnées d’aucune force de sécurité. Leurs ravisseurs les ont juste déposées et sont partis, sans parler à personne. »
Selon le site le monde.fr, les rançons versées et les prisonniers libérés, en échange de la libération d’une centaine de lycéennes de Chibok, ont pu motiver Boko Haram à commettre un nouvel enlèvement de masse, mais la présidence, sur son compte Twitter, a affirmé qu’« aucune rançon n’a[vait] été versée ».