Alors qu’on n’a pas encore fini de parler des conditions d’attribution des marchés de riz et du transport de cette denrée. Une affaire dans laquelle sont citée les hommes d’affaires Diop Sy et Rayan Hachem, voilà que Youssou Ndour est cité dans un marché d’importation de gel hydro-alcoolique attribué à lui pendant que la société Valdafrique possède des tonnes de produits de ce genre en stock et de meilleur qualité, d’après Dakar post.
Selon Seydi Gassama, l’État doit donner les différents marchés aux professionnels des secteurs concernés au lieu de chercher à enrichir certains.
« Il est clair qu’aujourd’hui pour une version transparente et efficace de toutes les dépenses liées au coronavirus, l’État doit veiller à ce que ces marchés reviennent aux professionnels du secteur. On ne peut pas donner un marché de transport à un footballeur ou à quelqu’un d’autre. Ce n’est pas possible, il y a dans ce pays des entreprises spécialisées dans le transport de marchandises », soutient Seydi Gassama sur iRadio.
En outre, l’État aurait pu mobiliser les moyens logistiques de l’armée, a fait savoir le directeur exécutif d’Amnesty Sénégal.
« Il y a beaucoup d’initiatives qui auraient pu être prises pour amoindrir ces coûts de transports. Cela n’a pas été fait et on entend aujourd’hui que des marchés sont donnés à des gens qui sont inconnus dans le secteur du transport des marchandises. Je trouve que cela est scandaleux et les Sénégalais ont le droit de se poser des questions. Le marché du gel hydro-alcoolique, il faut le donner aux entreprises spécialisées dans ce travail, on ne peut pas le donner à une personne qui n’a jamais fait d’importation de ces produits, qui n’a jamais fabriquer ces produits au Sénégal.
Selon lui, cela est une manière d’enrichir certaines personnes
« Cela est inacceptable, il ne faut pas que l’on profite du fait qu’il y ait pandémie que les marchés de gré à gré soient acceptés et tolérés pour enrichir certaines personnes au détriment du peuple sénégalais car ces fonds sont des fonds du peuple sénégalais et doivent être dépenser de façon correcte. Et ceux qui gèrent doivent savoir qu’ils rendront des comptes de toute pratique corruptible des ressources sénégalais ».