Les fumeurs pensent parfois se protéger en les consommant. Ils ne font que s’intoxiquer et se diriger un peu plus vers la funeste conclusion, celle d’un cancer.
Les cigarettes light sont au nouveau au cœur des critiques après la publication d’une nouvelle étude confirmant les craintes: ce type de produits ne permet pas de se prémunir de la maladie. C’est même probablement l’inverse qui risque de se dérouler dans votre organisme.
L’étude en question est parue dans la revue du National Cancer Institute américan. Elle explique que les cigarettes light contiennent effectivement moins de nicotine. Or, cette dernière, si elle peut avoir des effets cancérogènes, n’est pas le produit qui génère le plus le dérèglement des cellules. La nicotine est d’abord la substance qui provoque la dépendance physique à la cigarette. Mais ce sont surtout les goudrons et les produits de combustion qui déclenchent le cancer du poumon.
Or, les cigarettes light, outre qu’elles peuvent désinhiber le consommateur qui en fumera plus les pensant moins dangereuses (mais subira donc la même dose de produits réellement cancérogènes), aura tendance à inhaler plus profondément les bouffées pour obtenir sa dose de nicotine, cette dernière étant effectivement moins présente. C’est donc la « manière » de fumer qui s’avère dangereuse. De plus, les cigarettes light ont souvent des filtres modifiés qui auraient aussi permis aux particules fines de pénétrer plus profondément dans les bronches.
Un indice, bien que le lien ne soit pas formellement prouvé, tend à démontrer les ravages des cigarettes « light »: alors que le nombre de cancers du poumon baisse légèrement chez les hommes, il explose chez les femmes (il a été multiplié par sept en 30 ans). Or les femmes sont largement plus consommatrices de cigarettes light que les hommes.
Le « light » dans les cigarettes rappelle, pour un autre produit, toutes les suspicions de cette appellation que l’on trouve déjà dans les sodas. Les boissons « allégées » s’avèrent en effet avoir des résultats à peu près nuls sur la question de l’obésité ou le diabète… quand ce n’est d’ailleurs pas une hausse qui est constatée.
Auteur: France soir –